OAKLAND, Calif. - L'an dernier, Kyle Korver était simplement un observateur pendant la seconde manche de la trilogie opposant Warriors et Cavaliers en finale de la NBA.

« Ce sont les deux meilleurs clubs et d'un côté comme de l'autre, les joueurs souhaitaient un troisième affrontement, a dit Korver mercredi, à la veille du match numéro 1. Je suis emballé de pouvoir en faire partie cette fois-ci. »

Korver s'est joint au portrait à mi-chemin de la saison, quand les Hawks d'Atlanta l'ont envoyé à Cleveland. Il fait partie d'une douzaine de joueurs qui n'étaient pas dans l'une des deux formations pendant la finale de 2016, où les Cavaliers ont triomphé après avoir comblé un retard de 1-3.

On a beaucoup parlé de l'ajout de Kevin Durant au groupe californien, comment lui, Stephen Curry, Draymond Green et Klay Thompson vont faire la vie dure à LeBron James, Kyrie Irving et compagnie. Mais les autres nouveaux venus pourraient eux aussi jouer un rôle important.

« C'est assez intense, a dit le centre Zaza Pachulia, de Golden State. Autant de confrontations et un titre de chaque côté, ça nourrit les tensions.... je ne l'ai pas vécu de l'intérieur mais en entendant les histoires, c'est un peu comme si j'y étais. »

Javale McGee, David West, Matt Barnes et Patrick McCaw sont les autres éléments de soutien qui ne portaient pas l'uniforme des Warriors la saison dernière.

Les Cavaliers ont ajouté un spécialiste des tirs de trois points en Korver, en plus de Deron Williams et Derrick Williams.

En 2015, Golden State a prévalu pour la première fois en 40 ans, face à des Cavaliers privés d'Irving et Kevin Love. Cleveland a pris sa revanche l'an dernier en méritant le premier championnat majeur de la ville depuis 1964, mettant la touche finale dans un match ultime à Oakland.

Chez les joueurs actifs, Korver est deuxième pour le nombre de matches de séries sans avoir atteint la finale (104, contre 112 pour Joe Johnson). West (95), Barnes (90) et Deron Williams (85) ne sont pas très loin. Tous ces joueurs verront cette disette se terminer jeudi.

« La route a été longue avec des hauts et des bas, mais ça vaut amplement le coup, a confié Williams. C'est excitant. Je me sens privilégié d'avoir la chance de remporter un championnat. »