Les Pacers et le Thunder n'ont qu'une chose en tête : le match no 7

Le sixième match de la finale de la NBA n'était fini que depuis un quart d'heure à peine, mais les Pacers et le Thunder avaient déjà l'esprit ailleurs.

Ce qui s'était passé jeudi soir était déjà considéré comme sans importance.

Les deux équipes n'avaient plus qu'une chose en tête : le septième match.

Une rude confrontation – l'Indiana a mené la série 1-0 et 2-1, Oklahoma City a eu les devants 3-2 – se conclura dimanche soir avec un septième match - le premier de ce genre depuis 2016, en finale de la NBA.

Un club soulèvera le trophée Larry O'Brien. L'autre entamera la saison morte en se demandant comment on a pu laisser passer une telle chance.

« Nous avons un match, un seul, qui peut récompenser toute la somme de nos efforts. C'est la même chose pour eux, a confié Shai Gilgeous-Alexander du Thunder, joueur le plus utile dans la NBA cette année. La meilleure équipe va gagner. »

Quinze des 19 derniers matchs ultimes en finale de la NBA ont été remportés par le club à la maison (78,9 %).

Ç'a n'a pas été le cas en 2016 (Cleveland s'imposant sur le terrain des Warriors), mais les six cas avant cela ont été gagnés par l'équipe à domicile: 2013, 2010, 2005, 1994, 1988 et 1984.

Le Thunder a disputé un match 7 chez lui plus tôt dans les séries, l'emportant par 32 points contre Denver, pour atteindre la finale de l'Ouest.

Le dernier match 7 des Pacers était au Madison Square Garden l'an dernier, en demi-finale de l'Est; ils ont alors dominé les Knicks par 21 points.

Les équipes à domicile ont une fiche de 112-38 lors des septièmes matchs (74,7 %). Depuis 2021, par contre, les visiteurs ont eu le dernier mot neuf fois sur 14 (64,3%).

« C'est vraiment excitant, a déclaré Tyrese Haliburton, des Pacers. Il n'y a rien comme un match 7 en finale NBA. J'ai rêvé de vivre ça durant toute ma vie. C'est vraiment excitant pour nous. Le passé n'a plus d'importance. Ça va se résumer à un match et à qui va l'aborder de la bonne façon. »