Listen to "Aperçu de la saison 2018-19 de la NBA" on Spreaker.

Soyons honnêtes... le début de saison dans la NBA passe toujours un peu inaperçu dans l’ensemble de la sphère sportive québécoise. La saison du CH vient de débuter. Le baseball majeur a atteint la phase la plus captivante de sa campagne. La NFL a plus d’un mois en banque et continue de cumuler les cotes d’écoute significatives. Les mordus du sport en général comme moi sont comblés et ne savent plus où donner de la tête. Dans bien des cas, ça signifie que le basket doit se contenter de la banquette arrière pendant quelques mois. Mais une chose est claire,  les histoires intrigantes à suivre abondent toujours dans ce circuit en pleine effervescence.

Avant de mettre en valeur les 10 pistes les plus fascinantes à mes yeux, je tiens à prendre deux minutes pour vous dire que RDS sera de la fête en 2018-2019 plus que jamais auparavant. La réaction du public ayant été concluante lors des plus récentes séries, on se devait de récidiver avec une couverture exhaustive en saison régulière pour appuyer notre présence en éliminatoires. On vous retrouvera donc pour près de 30 matchs entre octobre et avril sur RDS2, majoritairement les mercredis soirs. Les Raptors seront à l’honneur une dizaine de fois, appuyés par les autres puissances du circuit Silver (Warriors, Lakers, Celtics et Sixers) à plus d’une reprise. Sans oublier le très apprécié weekend des étoiles en février. De plus, la baladodiffusion « Du Centre-ville » mettant en vedette Alex Tourigny et moi-même, a lancé sa saison vendredi dernier et sera renouvelée toutes les deux semaines. L’engouement au Québec envers cette ligue (et ses mégavedettes) est indéniable et ce sera du pur bonheur pour toute notre équipe de le vivre avec vous du début à la fin.

Sans plus tarder, voici les 10 grandes questions qui m’allument le plus en date d’aujourd’hui:

10) Qui remportera la course pour RJ ?

Avant même le premier match joué cette année, il existe trois paliers d’équipe selon moi. Il y a d’abord les 6 à 10 clubs qui aspirent au titre. Ou du moins ceux qui aimeraient penser qu’ils ont une petite chance de détrôner les Warriors. Ensuite, je recense la douzaine de clubs qui ne rêve pas inutilement de soulever le trophée, mais qui vise tout de même une saison victorieuse et une participation aux séries. Et le décompte se termine avec une dizaine de formations qui ne permettent même pas à leurs partisans d’y croire pendant le moindre instant. En fait, ces clubs ont intérêt à gagner le moins de matchs possible afin d’augmenter leur sort lors du prochain repêchage amateur. Car c’est comme ça qu’on finit réellement par s’améliorer dans la NBA. En mettant le grappin sur un rare futur joueur de concession.

À la Place Bell de Laval au mois d’août dernier, on a eu la chance d’en voir un (peut-être même deux) à l’œuvre. Zion Williamson est un phénomène de la nature qui dominera à Duke cette année et sera sans doute sélectionné au premier tour en juin prochain. Mais celui qui nous captive davantage présentement, c’est le coéquipier universitaire de Zion, l’exceptionnel Ontarien RJ Barrett!

Le jeune homme possède littéralement tous les atouts requis pour entamer une grande carrière dans la NBA dès l’année prochaine. Selon un consensus d’experts, il devrait être le premier nom appelé par le commissaire Silver dès qu’il sera admisible. Les candidats les plus sérieux (ou mauvais, selon votre point de vue... ) pour avoir le droit, de sélectionner Barrett sont : Atlanta, Orlando, Phoenix, Brooklyn et Sacramento. En fait, les Celtics recevront le choix de premier tour des Kings en 2019 en vertu d’une brillante transaction en 2017. Mais ce choix leur reviendra seulement s’il ne s’agit pas de la toute première sélection. Danny Ainge peut donc oublier Barrett, mais finira probablement avec un autre espoir de premier plan à ajouter à sa collection de jouets. Les Celtics ne sont pas à plaindre (voir point no 2).

9) Enfin un successeur pour Dirk à Dallas ?

Parlant de recrues d’impact, on en retrouve chaque année dans la NBA. En 2017-18, plusieurs auront réussi à capter notre attention. Ben Simmons aura été élu le nouveau venu par excellence, même si plusieurs croyaient qu’il n’aurait pas dû être admisible pour cet honneur. Bien qu’il en était à ses premières armes dans la NBA, il avait été sélectionné en 2016 et avait bénéficié d’une saison complète d’acclimatation pendant sa réhabilitation. Peu importe.

Choisi 13e, Donovan Mitchell aura été la révélation du groupe et aurait probablement mérité mon vote. Les partisans du Jazz ont rapidement mis de côté la déception du départ de Gordon Heyward en constatant la perle rare qui venait de leur tomber du ciel. À long terme toutefois, le joueur qui risque d’avoir la plus grande carrière selon moi est Jayson Tatum à Boston. Quel talent naturel et polyvalent! Sans oublier les Markkanen à Chicago, Fox à Sacramento, Ball à Los Angeles, Anunoby à Toronto, Jackson à Phoenix, Smith à Dallas, etc..

Plusieurs clubs auront repéré une pièce maitresse pour l’avenir. Il faudra maintenant surveiller la progression de Markelle Fultz à Philadelphie après une entrée en scène plutôt catastrophique. Il semble que son tir de l’extérieur soit en train de revenir et les Sixers ont confirmé avoir demandé à JJ Redick de devenir sixième homme pour lui faire de la place sur le cinq partant. Philadelphie joue gros dans ce dossier...

Ce qui nous amène à la classe de 2018 et au potentiel général du groupe. Au premier regard, je crois qu’il faudra être patient avec un bon nombre de joueurs issus du top-15. Certains sautent tout de même aux yeux. Deandre Ayton devrait avoir un impact rapide à Phoenix. Marvin Bagley est un talent indéniable qui a abouti dans une situation un peu désorganisée à Sacramento. Je ne suis pas le plus grand fan de Trae Young à Atlanta. Certains voient du Steph Curry en lui avec son flair et son aisance à tirer de n’importe où sur le terrain. D’accord. Mais je vois aussi un jeune homme qui sera une lacune défensive avec un pourcentage très moyen du périmètre. J’espère qu’il me fera mentir. De plus, je crois que les Hawks ont commis une grave erreur en choisissant de ne pas garder Luka Doncic au troisième rang. Le jeune Slovène a tout ce qu’il faut pour réussir en Amérique du Nord. Déjà, à 18 ans seulement, il était un des joueurs les plus dominants en Europe alors qu’il se mesurait à des hommes soir après soir.

Les Mavs ont potentiellement commis le vol de cet encan en faisant son acquisition. Je vous invite à garder aussi un œil sur Kevin Knox avec les Knicks de New York et Shai Gilgeous-Alexander avec les Clippers de Lo sAngeles. Le dernier est un meneur de jeu canadien ultra solide qui n’a pas fini de capter notre attention.

8) Qui se démarquera dans la cuvée canadienne?

Encore une fois, les Canadiens seront à l’honneur dans la NBA. Parmi les 108 joueurs internationaux à débuter la saison, 13 viennent de notre sympathique nation (soit le pays étranger le mieux représenté). Onze ont des contrats garantis alors que deux ont un pacte à deux volets.

Parmi ceux-ci, on retrouve le Québécois Chris Boucher avec les Raptors de Toronto. À ce stade de sa carrière, il s’agit d’une belle réussite d’avoir signé une telle entente. Quel moment magique nous avons vécu la semaine dernière au Centre Bell quand il est embarqué au 4e quart sous une ovation monstre! De plus, il aura réussi à montrer son savoir-faire à Nick Nurse et Masai Ujiri pour une rare fois durant la présaison, en amassant quelques blocs et deux tirs de 3 points. On le suivra avec intérêt, tout comme l’évolution de l’autre Québécois dans la liste : Khem Birch (Orlando).

Andrew Wiggins est un autre cas fascinant, pour des raisons très différentes. Il semble que sa progression a stagné au Minnesota avec l’arrivée de Jimmy Butler l’an dernier. Et les choses ne sont pas en voie de s’améliorer tant que Butler continuera de faire des siennes de la sorte. Wiggins demeure un solide marqueur, mais il doit absolument rajouter des cordes à son arc pour rehausser sa cote globale. Il est un passeur assez faible. Même chose aux rebonds. Sa défensive laisse constamment à désirer. Et ses aptitudes de leadership tardent à se manifester. À 148 millions de dollars pour cinq ans, c’est cher payé.

À l’opposé de Wiggins, je crois que Jamal Murray a un énorme potentiel d’éclosion cette saison à Denver. Sa progression l’an dernier fut majeure et il voudra tout faire pour obtenir une prolongation de contrat monstre dans la prochaine année.

7) Le Thunder de retour parmi les prétendants?

Bien que le départ de Kevin Durant a fait très mal en 2016, les dirigeants du Thunder d'Oklahoma City ne se sont pas plaints de leur sort. Ils ont réussi à convaincre Russell Westbrook, et les partisans que la descente aux enfers ne serait pas si infernale que ça. Ils ont ensuite joué d’audace en faisant l’acquisition de Paul George via Indiana en 2017. La transaction semblait périlleuse à la base alors que George manifestait publiquement son désir de se joindre aux Lakers de Los Angeles quand son contrat allait expirer cet été. Le tout semblait encore plus précaire quand Victor Oladipo est soudainement devenu un joueur étoile à Indiana.

Mais contre toutes attentes cet été, George a fait volte-face. Il n’a même pas testé le marché des joueurs autonomes. N’a même pas accepté non plus de rencontrer Magic Johnson et les Lakers. Il a simplement accepté l’offre maximale du Thunder pour demeurer encore quatre saisons dans le Midwest américain. Étonnant? Absolument. Mais ce fut surtout une validation de l’audace de l’état-major de l’organisation d’OKC. D’ailleurs, Masai Ujiri prenait des notes à Toronto entre temps...

Il faut quand même reconnaître que la saison 2017-18 a été décevante à OKC. Westbrook demeure une machine de guerre individuelle qui n’arrive pas à obtenir le meilleur de ses coéquipiers. George a été bon, mais pas époustouflant. Carmelo Anthony a été mauvais. Et leur saison s’est terminée au premier tour, aux mains d’un Jazz de Utah émergent.

Pourquoi la situation sera-t-elle différente cette saison à mon avis? Carmelo et son karma brun ont quitté. Le départ imminent de PG13 n’est plus un enjeu et il pourra se concentrer sur le basket exclusivement. Westbrook a compris, enfin, je crois qu’il a besoin de ses coéquipiers pour aller plus loin. Jerami Grant a signé un nouveau contrat et sera un rouage important sur l’aile.

Puis Dennis Schroeder s’est amené d’Atlanta en tant que meneur de jeu capable d’enlever un peu de pression sur les épaules de Russ. À mes yeux, il s’agit d’un aspirant négligé dans l’Ouest...

6) Difficile de faire mieux à Houston?

D’un aspirant un peu négligé, passons à un aspirant peut-être un peu surestimé : les Rockets de Houston. Leur opportunité était inouïe en séries 2018.  Après une saison magique de 65 victoires, ils bénéficiaient de l’avantage du terrain en finale de l’Ouest face à des Warriors qui ne semblaient pas à leur meilleur. Leur défense physique donnait du trouble à Curry, Thompson (et cie) et ils étaient en voie de prendre les commandes 3-2 dans la série quand la catastrophe est survenue. Chris Paul s’est blessé à la jambe et sa série était terminée. Malgré cette tuile, ils ont eu toutes les chances au monde d’achever les champions en titre à Houston lors du 7e et ultime duel. Malheureusement, les francs-tireurs par excellence de la saison régulière ont raté pas moins de 27 tirs de trois points consécutifs (!!!) en route vers une défaite par 9 points. Le rêve venait de s’évaporer et les chances qu’une occasion si concrète se présente à nouveau semblent faibles.

J’anticipe une saison solide, mais tout de même plus difficile en 2018-19. James Harden est de retour et semble encore en grande forme. Mais CP3 demeure un joueur fragile à ce stade de sa carrière et ne doit pas être surtaxé. Son grand ami Carmelo s’amène en ville, plus motivé que jamais. Mais je vois mal comment il fera renaître le Melo des beaux jours. Il consacre désormais tout son temps à tirer du périmètre et son pourcentage de réussite diminue chaque saison. La perte de Trevor Ariza fera mal également. Avec Capela, Gordon et Tucker, le noyau est toujours en place et une place dans le top-3 de l’Ouest me semble très probable.

5) Scénario semblable à Philadelphie?

Une autre équipe qui a fait couler une tonne d’encre positive l’an dernier : les Sixers de Philadelphie.

Joel Embiid et Ben Simmons ont enfin pu partager le terrain pendant toute une saison et le résultat fut fracassant : 23 points et 11 rebonds en moyenne en 63 matchs pour le charismatique Camerounais. 16 points, 8 aides et 8 rebonds pour l’unique meneur de jeu australien.

Rajoutez à ça l’émergence du Croate Dario Saric et les jeunes Sixers avaient atteint un nouveau stade de maturité. Philly aura donc terminé la saison avec 16 victoires consécutives et une place en grande finale était soudainement à leur portée. Ramenés sur terre par les Celtics de Boston au deuxième tour, ça ne pouvait en rien calmer le vent d’optimisme qui régnait sur la ville de l’amour fraternel.

Je n’ai pas adoré leur entre-saison toutefois. Ils bénéficiaient d’espace sous le plafond salarial et souhaitaient rencontrer LeBron et Paul George, mais ça ne mena à rien de concret. Les réservistes Marco Belinelli et Eryan Ilyasova, qui avaient apporté expérience et profondeur en fin de saison, ont tous les deux quitté. Seul Wilson Chandler s’est amené en renfort. Et la santé de Simmons et (surtout) Embiid demeure une source d’inquiétude pour moi. Ils finiront assurément dans le top-5 dans l’Est. Mais je demeure sur mon appétit à l’aube de la nouvelle campagne.

4) Le retour du « Showtime » à Hollywood?

La grosse acquisition de l’été, pas besoin de vous confirmer que c’est en Californie qu’elle a eu lieu. Quand LeBron a décidé de changer d’équipe pour la troisième fois de sa carrière, une onde de choc a traversé le circuit. D’autant plus qu’il a choisi de rejoindre l’Association Ouest pour la toute première fois. De plus, le King n’a pas opté pour une situation «facile» comme ce fut le cas en 2010 avec le Heat de Miami, quand deux super vedettes l’attendaient sous le soleil floridien. Cette fois, malgré ses 33 ans, il se joint à un noyau talentueux, mais très jeune. Brandon Ingram devrait devenir son acolyte principal. Avec Kyle Kuzma, Lonzo Ball et Josh Hart en soutien de qualité. Le succès ne sera quand même pas instantané, surtout avec les mises sous contrat un peu «louches» de Javale McGee, Lance Stephenson, Rajon Rondo, Michael Beasley et Kentavious Caldwell-Pope. Disons que ce ne sont pas les profils que j’aurais ciblés aux côtés de monsieur James. Je vois donc une équipe qui pourrait  terminer 3e ou 4e dans l’Ouest, si tout se déroule à merveille, mais qui pourrait facilement glisser au 6, 7 ou 8e rang selon les circonstances. À tout le moins, il s’agira d’une expérience tout simplement fascinante!

3) Enfin l’année des Raptors (bis)?

À l’aube des séries 2018, les espoirs entourant les Raptors étaient majeurs. Ils avaient fini premiers dans l’Est. Les Celtics étaient amochés. Les Sixers manquaient d’expérience. Et les Cavs semblaient extrêmement vulnérables. Telle fut l’immense déception quand les Raptors se sont inclinés à nouveau par balayage devant LeBron et les Cavs au deuxième tour. Dwane Casey a ensuite perdu son emploi (injustement, selon certains) et les questionnements abondaient de tous les sens. Lowry et DeRozan avaient-ils l’envergure d’accéder à une finale? Le groupe était-il trop lent? Vieillissant? Adapté au style de jeu efficace de 2018? Clairement, Masai Ujiri n’avait pas l’intention de s’asseoir sur ses lauriers et il a rapidement affiché ses couleurs audacieuses en faisant l’acquisition de Kawhi Leonard via San Antonio. Il s’agissait de la deuxième onde de choc de l’été dans la NBA!

Même si les questions demeurent nombreuses devant ce nouveau collectif torontois, l’optimisme est incontestablement de retour dans la ville Reine! À la suite de la visite des Raptors à Montréal la semaine dernière, voici mes prédictions pour 2018-19:

- Kawhi connaîtra une belle saison et répondra aux attentes

- Les Raptors ont des chances de le convaincre de rester à long terme. Je n’établirai pas de pourcentage précis, mais je crois fermement que c’est possible.

- Danny Green aura un impact plus significatif sur le groupe que prévu au départ. Il apporte une menace de plus du périmètre, plus d’équilibre offensif, du leadership, de la défense et une présence apaisante pour son ami Kawhi.

- Kyle Lowry m’inquiète un peu. Son attitude et son langage corporel sont défaitistes et je me demande s’il a digéré le départ de son ami Demar. De plus, la hiérarchie dans le groupe a changé et penche davantage vers Leonard que c’était le cas avec DeRozan. Pas certain qu’il apprécie. Ça devra se replacer plus tôt que tard.

- Leur défensove et leur deuxième unité sont des atouts qui offriront une tonne de flexibilité à Nick Nurse et qui hisseront Toronto dans le top-2 dans l’Est

2) Si Toronto finit deuxième, qui les devancera?

Pour moi, le favori dans l’Est est incontestable à l’aube de la nouvelle saison : les Celtics de Boston.

Les hommes de Brad Stevens (le meilleur entraîneur de la ligue) étaient à quelques minutes et quelques tirs réussis d’accéder à la grande finale en mai dernier malgré l’absence de leurs deux meilleurs joueurs.

Rajoutons un Kyrie Irving et un Gordon Heyward en santé à l’équation et le potentiel est époustouflant.

Jayson Tatum sera meilleur simplement en raison de l’expérience acquise à son année recrue. Jaylen Brown s’améliore sans cesse aussi. Al Horford pourra contribuer de plusieurs façons sans avoir à prendre plus de 6 à 8 tirs par rencontre. Marcus Smart est de retour, tout comme Terry Rozier, ce qui fera de leur top-10 le plus complet et dangereux dans toute la NBA. Les permutations de formations déployées par Stevens sont infinies et leur attaque sera impossible à ralentir. Si la santé est au rendez-vous, je les vois devancer les Raptors au fil d’arrivée afin de retrouver une certaine équipe familière en grande finale...

1) Les Warriors au sommet, pour combien de temps encore?

Pas de surprise ici. Les Warriors ont tous les morceaux en place pour accéder à une 5e finale d’affilée. Curry, Durant, Thompson et Green sont de retour et en santé. Tout comme leur entraîneur Steve Kerr. Ils ont même eu le luxe de rajouter une autre « all-star » à rabais à leur formation en la personne de DeMarcus Cousins. Même si ce dernier ratera les premiers mois de la saison en raison de la réhabilitation de son tendon d’Achille, il offrira une énergie nouvelle au groupe. Le noyau voudra surement l’aider à remporter sa première bague.

Si je cherchais des failles, je ciblerais l’absence de profondeur et le fait que les blessures ont commencé à se manifester l’an dernier. Probablement en raison du volume incroyable de matchs disputés depuis 2014. Mais comme vous avez constaté, il y a quelques mois, ce n’était pas suffisant pour dérailler cette extraordinaire machine de basket. Et ça devrait être le cas une fois de plus cette saison.

La plus grande question liée aux Warriors est la suivante : s’agira-t-il de la dernière saison de leur règne? Kevin Durant et Klay Thompson deviendront joueurs autonomes sans compensation à la fin de la saison et les chances d’en voir un, sinon deux, quitter pour d’autres cieux me semblent fortes. Thompson sera fortement courtisé par les Lakers et KD pourrait écouter l’appel de New York. À suivre.

Pour terminer, je vous offre mon top-8 dans l’Est et dans l’Ouest tel que dévoilé au balado « du Centre-ville » la semaine dernière. N’hésitez pas à me partager le vôtre. Et bonne saison à tous !

Est

  1. Boston
  2. Toronto
  3. Milwaukee
  4. Philadelphie
  5. Indiana
  6. Miami
  7. Washington
  8. Chicago

 

Pourrait surprendre: Charlotte

Ouest

  1. Golden State
  2. Houston
  3. OKC
  4. Lakers L.A.
  5. Utah
  6. Nouvelle-Orléans
  7. San Antonio
  8. Portland

 

Pourrait surprendre: Denver et Dallas