OAKLAND, Calif. - Les avocats du président des Raptors de Toronto Masai Ujiri ont déclaré que la procédure légale d'un policier devrait être refusée, puisque ses allégations au sujet d'une confrontation entre eux lors de la série de championnat de la NBA en 2019 est « une pure invention ».

Les avocats d'Ujiri ont présenté leur réponse lundi à la procédure du policier du comté d'Alameda Alan Strickland déposée en Cour de district en Californie, à la suite du dépôt d'une contre-poursuite du dirigeant des Raptors plus tôt cette année.

La réponse mentionne qu'il est « totalement déraisonnable » de considérer Ujiri comme une menace à la sécurité, tel que l'avance Strickland dans sa procédure légale.

Celle-ci mentionne que puisqu'il s'agissait d'un événement sportif d'envergure, alors la possibilité qu'un méfait soit commis était réelle. La procédure rappelait que la joueuse de tennis Monica Seles avait été poignardée en 1993, que de nombreux athlètes israéliens avaient été tués pendant les Jeux olympiques de Munich en 1972 et qu'une mêlée générale avait éclaté pendant la série de la NBA en 2004 entre les Pistons de Detroit et les Pacers de l'Indiana.

Une visioconférence est prévue à ce sujet le 17 novembre.

Le mois dernier, les avocats de Strickland ont accusé Ujiri d'avoir misé sur le racisme dans sa poursuite au civil à la suite d'une altercation survenue pendant la série de championnat de la NBA l'an dernier.

Dans les documents judiciaires déposés à la Cour de district en Californie, l'équipe d'avocats de Strickland a avancé que la poursuite au civil d'Ujiri contre lui est motivée par le racisme et un préjugé contre les forces de l'ordre.

La poursuite d'Ujiri présentée auparavant contenait une vidéo de l'altercation, dans laquelle on pouvait voir Strickland pousser en premier le président des Raptors alors qu'il tentait d'accéder au court à la suite de la conquête du championnat de la NBA de son équipe aux dépens des Warriors de Golden State à Oakland, en Californie, en juin 2019.

Ujiri a mentionné qu'il s'était souvenu à ce moment précis que certaines personnes pouvaient le percevoir comme étant « indigne d'être respecté » parce qu'il est Noir.

Dans les documents déposés en cour, l'équipe de Strickland estime que la poursuite au civil est « une tentative délibérée d'induire en erreur les médias et le public et de biaiser le jury ».

Les documents rappellent également qu'Ujiri n'a pas montré l'accréditation requise pour accéder au plancher, entraînant l'altercation.

Aucune de ces allégations n'a été démontrée devant un tribunal.