Le Thunder et les Pacers s'affrontent lors du premier match de la finale sur RDS
Tous les matchs de cette finale seront présentés sur nos plateformes à commencer par le 1er, jeudi soir 20 h sur RDS et le RDS.ca avec l'émission d'avant-match.
Nous y sommes enfin.
Après plus de six semaines de matchs éliminatoires dans la NBA, le Thunder d'Oklahoma City et les Pacers de l'Indiana se disputeront le trophée Larry O'Brien remis à l'équipe championne de la saison dans le circuit Silver.
Nous avons discuté en long et en large des implications pour les joueurs québécois Luguentz Dort et Bennedict Mathurin et c'est au domicile du Thunder, jeudi soir, qu'on lance ce grand duel à saveur étonnamment locale.
De négligés à finalistes
Les Pacers de l'Indiana, depuis l'ouverture des séries de la NBA, portent l'étiquette de grands négligés.
Quatrième au classement dans l'Est, l'Indiana a écarté les Bucks de Giannis Antetokounmpo en première ronde, les favoris de Cleveland au 2e tour et les tombeurs des champions en titre, les Knicks de New York, en finale d'association.
Avec des performances dominantes au bon moment, les Pacers ont le vent dans les voiles même si le défi que présente le Thunder est peut-être le plus imposant depuis le début des éliminatoires.
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À l'image de leur joueur vedette, Tyrese Haliburton, c'est dans l'ombre que l'excellence des Pacers a imposé sa lumière à force de travail acharné.
Acquis comme pièce secondaire lors d'une transaction en 2022 avec les Kings de Sacramento, Haliburton a buché avec les Pacers jusqu'à devenir l'antagoniste craint par les autres équipes de la NBA. Une « peste », en bon québécois, pour les joueurs adverses.
C'est d'ailleurs Luguentz Dort qui aura le mandat de faire ombrage à Haliburton sur le terrain. Son excellence défensive sera mise à rude épreuve et le joueur de Montréal-Nord sera un élément décisif pour le Thunder.
S'il contient Haliburton, la route vers un championnat sera drôlement simplifiée pour Oklahoma City.
La fureur de vivre
Au moment de mettre le ballon en jeu lors de cette finale, le Thunder d'Oklahoma City sera la 2e plus jeune équipe de l'histoire à tenter d'obtenir le trophée de champion. La distinction revient aux Trailblazers de Portland de 1976-77, formation qui a remporté la finale d'ailleurs. Avec une moyenne d'âge de 25,6 ans, le noyau du Thunder vient bousculer l'ordre établi dans la NBA et avec cette vigueur caractéristique à la jeunesse vient, forcément, le risque de l'inexpérience.
Vivre des premières fois, cependant, ne comporte pas que du négatif.
Shai Gilgeous-Alexander (SGA), le joueur par excellence de la saison régulière pourrait devenir le premier depuis Steph Curry en 2015 à transporter son titre en saison jusqu'au sacre ultime en finale. En fait, depuis Curry en 2016, aucun des «MVP» a même atteint la finale.
Le Canadien, donc, navigue déjà en eaux rares.
Mieux encore, SGA est à deux matchs de 30 points et 5 passes de battre le record de Micheal Jordan de 11 matchs du genre cumulés lors d'une même saison éliminatoire.
Les performances dominantes de SGA se reflètent aussi sur le pointage global puisque le Thunder détient déjà la marque du plus grand nombre de victoires par 30 points ou plus lors d'un même printemps éliminatoire. Les quatre victoires du genre d'OKC ont amélioré la marque des Cavaliers de 2016, du Jazz de 1996 et des Lakers de 1987.
En plus des deux joueurs du Québec en vedette pour le Thunder et le Rocket, c'est important de souligner que SGA est une vedette du nord de la frontière et le premier Canadien depuis Steve Nash à remporter le titre de joueur par excellence de la saison.
Andrew Nembhard, des Pacers, s'ajoute à la délégation canadienne et les quatre représentants de l'unifolié établissent une marque dans l'histoire de la NBA, comme l'année dernière, mais cette fois trois de ces joueurs sont des partants.
Le Thunder, grands favoris
Toutes les maisons de paris favorisent largement le Thunder avant le début de cette finale (-700 à certains endroits), mais les Pacers, habitués au rôle de négligé, ont remporté des matchs sur la route pour lancer leurs séries lors des deux dernières occasions (contre les Knicks et les Cavaliers).
Ces victoires sur la route ont donné le ton aux surprises par la suite, surtout celle contre les Knicks après un déficit de plus de 20 points durant le match.
Oklahoma City, qui a une fiche de 12-4 depuis le début des séries, a terminé la saison régulière avec le meilleur dossier depuis les Warriors de Steph Curry en 2015 (68 victoires).
La pression sera forte de calquer les exploits de la plus récente dynastie du circuit.