Stephen Curry a tenté un de ces tirs flottants dont il a le secret, du côté gauche du panier. Peu après, Klay Thompson a voulu faire un tir en foulée du même endroit, à peu près.

Des séquences semblables des Warriors au dernier quart mercredi, avec un résultat identique: un Celtic rabattant le ballon hors des lignes.

Robert Williams a fait un bloc contre Curry, tandis que Jaylen Brown a réussi celui aux dépens de Thompson. Reflet comme quoi non, Boston n'est pas dépassé par la vitrine ultime qu'est la finale de la NBA.

En avance 2-1, les Celtics ont la moitié du boulot accompli, après qu'une belle fin de match les ait guidés vers un gain de 116-100, mercredi.

Ils ont répondu à la pression avec grand brio. Golden State doit faire de même vendredi au TD Garden, à l'occasion du quatrième match.

« Je crois qu'à ce point-ci il n'y a plus du tout de nervosité parmi nos joueurs, a dit l'entraîneur des Celtics, Ime Udoka. Nous nous sommes aguerris depuis le début des séries. Nous savons ce qui nous donne du succès. »

Les Warriors vont espérer que Curry ne soit que secoué après une séquence risquée tard au dernier quart, où plusieurs joueurs tentaient de saisir un ballon libre. Al Horford est tombé sur sa jambe gauche.

On souhaite qu'il n'ait pas subi une nouvelle entorse à la cheville, ce qui lui a fait rater des matches en fin de saison régulière.

« Je vais être correct », a dit Curry.

Les Warriors espèrent qu'il a raison.

« Nous avons besoin de lui si nous voulons gagner cette finale », a dit Thompson.

Jeudi après-midi, l'entraîneur des Warriors, Steve Kerr, a dit que le club s'attend à ce que Curry soit à son poste vendredi. Kerr n'a pas offert de détails sur l'état de santé du joueur vedette.

Golden State a remporté le match qui a suivi une défaite à leurs six dernières occasions du genre.

Curry, Thompson et Draymond Green étaient du groupe qui avait un retard de 2-1 en finale de 2015, avant une remontée les menant à un premier championnat ensemble.

« Nous allons faire mieux », a lancé Green, limité mercredi à deux points et trois passes, en plus d'être avoir été vertement chahuté par la foule.

La « Celtic Pride » a rayonné dans le troisième match. Un coussin de 18 points en première demie s'est évaporé et au troisième quart, Golden State a pris les devants 83-82. Les joueurs des Celtics, comptant zéro expérience en finale avant la semaine dernière, ont alors pris les choses en main en dominant 34-17 pendant le reste du match.

« Nous avons trouvé un moyen, a dit Marcus Smart. C'est ce qui fait de nous une grande équipe. »