Plus de Québécois en finale de la NBA que pour la Coupe Stanley
La semaine dernière, les derniers arrêts avant les finales respectives dans la NBA et la LNH nous ont donné les équipes qui se disputeront des championnats avant d'amorcer des vacances estivales bien méritées.
Dans la LNH, c'est une reprise de l'an dernier qui attisera les amateurs alors que les Oilers d'Edmonton retrouvent les champions en titre : les Panthers de la Floride.
Du côté de la NBA, c'est un vent de fraicheur qui sera à l'honneur alors que le Thunder d'Oklahoma City a complètement dominé les séries dans l'Ouest et ce sera le grand défi des Pacers de l'Indiana de freiner la jeune équipe aux dents longues. Les deux formations de la NBA n'ont jamais soulevé le trophée Larry O'Brien remis aux champions. Il faut remonter à l'époque de la ABA pour les derniers championnats des Pacers, trois entre 1970 et 1973. Le Thunder, depuis sa création, a atteint la finale en 2022. Sinon, à l'époque des SuperSonics de Seattle, un titre a été soulevé en 1979.
Ce sang neuf en finale de la NBA offre aussi une perspective bien différente pour les amateurs de sports du Québec au niveau de la représentation.
Une finale québécoise sur le bois franc
Le duel entre les Pacers et le Thunder, pous nous au Québec, c'est l'ultime affrontement entre Luguentz Dort et Bennedict Mathurin.
Les deux anciens de Montréal-Nord, qui ont joué leur basket académique au Québec avant de faire le saut aux États-Unis, ont passé par plusieurs épreuves avant d'atteindre la NBA et, ultimement, la grande finale.
Dort, de son côté, a été ignoré au repêchage de 2019 et c'est avec ses prouesses défensives qu'il s'est taillé un poste dans la ligue. Mathurin, lui, a reçu la confiance des Pacers avec le 6e choix du repêchage de 2022.
Les deux amis, le temps de la série, seront dans des camps rivaux.
Le Québec, presque absent pour la Coupe Stanley
Mais la beauté de cette double présence en finale de la NBA, c'est qu'elle est supérieure à la présence québécoise dans la LNH.
En effet, un seul joueur du Québec chaussera ses patins lors de la grande finale et, encore là, il pourrait manquer de l'action en raison d'une petite blessure.
A.J. Greer, de Joliette, a rejoint les Panthers cette année et tentera de soulever la Coupe Stanley pour la première fois de sa carrière. Choix de 2e ronde en 2015 (par l'Avalanche), Greer a fait beaucoup de va et vient entre la LAH et la LNH depuis dix ans. Il a joué une saison complète avec les Panthers cet hiver et ses 17 points représentent un sommet en carrière.
Bref, il y a deux fois plus de Québécois en finale de la NBA que lors de la finale de la Coupe Stanley.
C'est peut-être une anomalie pour cet été seulement, mais la statistique offre une belle perspective pour l'avenir des basketteurs de la Belle province.