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RÉSULTATS

« Notre confiance ne va pas disparaître », clame Adebayo après deux victoires des Celtics

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« Pourquoi perdrions-nous confiance? », s'est interrogé vendredi le pivot du Heat de Miami Bam Adebayo, à la veille d'un match no 6 de tous les dangers à domicile face aux Celtics de Boston revenus à, 3-2 dans leur finale de l'Est des séries de la NBA.

« Quand nous avons commencé ce parcours, personne ne croyait en nous. Tout le monde pensait que nous serions éliminés au premier tour puis au deuxième tour. Et maintenant, nous sommes à un match de conclure. Nous avons toujours eu confiance en nous et elle ne va pas disparaître », a-t-il assuré.

Miami, qui peut devenir la deuxième équipe de l'histoire à rallier la finale du championnat, en n'étant que tête de série no 8 (New York y était parvenu en 1999, avant de finalement céder face à San Antonio, couronné), a en effet déjoué les pronostics en écartant les Bucks de Milwaukee et leur vedette Giannis Antetokounmpo, puis les Knicks.

Et ils ont été irrésistibles, en remportant les trois premiers matchs face à Boston, qui s'est ensuite adjugé les deux suivants. 

Or dans l'histoire, en 150 occasions, aucune équipe n'a jamais remporté une série au meilleur des sept manches après avoir été menée 3-0. Exploit que les C's pourraient bien réussir, s'ils s'imposent samedi en Floride, car ils recevraient ensuite pour le match no 7.

« Qui se soucie de l'état d'esprit? C'est une série compétitive et nous avons un groupe de choc », a assuré l'entraîneur de Miami Erik Spoelstra. « On s'attend toujours à ce que les choses soient difficiles en finale de conférence. Un match ne dit rien du suivant. »

« De la même façon, le score d'un match n'a pas d'importance. Ce qui compte, c'est de se préparer collectivement et de réaliser un grand match. Nous jouerons beaucoup mieux samedi », a-t-il ajouté. 

Le Heat reste sur deux défaites assez larges, 116-99 et 110-97, qui ont néanmoins mis en lumière leurs difficultés sur le plan offensif, autour de leur leader Jimmy Butler.

« Nos attaques étaient un peu décousues. Nous ne sommes pas parvenus à les lancer correctement, de mettre le ballon là où il fallait, dans des endroits où il était possible d'opérer. Si nous parvenons à mettre Jimmy dans ses zones de confort, ce sera très bien », a déclaré Spoelstra. 

« Nous allons travailler là-dessus... mais collectivement, nous devons jouer avec plus d'intention, de force et d'assurance sur le plan offensif, ce que nous sommes tout à fait capables de faire », a-t-il encore appelé.