Nos lacs des Laurentides au nord de Montréal ont été contaminés par des pêcheurs utilisant des ménés vivants. Il était malheureusement trop tard lorsque les autorités imposèrent des restrictions.

Récemment le ministère des Ressources Naturelles et de la Faune, pour une autre fois, se manifestait à ce sujet. Ce ministère désirait légiférer sur la pêche avec des poissons morts, mesure qui affecterait les innombrables pêcheurs tant du Québec, que de l'étranger. Bref tous ceux qui se rendent taquiner touladis, brochets et dorés, dans le nord-ouest de la province. Endroit où d'excellents pourvoyeurs offrent les services de pêche à ces espèces.

Les pourvoyeurs, secondés par leur Fédération ainsi que celle des Pêcheurs et Chasseurs du Québec, ont dénoncé ce projet. Il est important de protéger nos lacs et rivières de la venue d'espèces envahissantes, apportant fréquemment avec elles, parasites et maladies. En plus de cela, il ne faut pas détruire l'une de nos plus importantes industries touristiques, qu'est la pêche.

Des suggestgions de la F. des P. et de la F.C.P.Q. étaient reproduites dans un quotidien de Québec: "Selon la Fédération des Pourvoyeurs du Québec et celle des Pêcheurs et Chasseurs du Québec, le ministère des ressources Naturelles devrait plutôt songer à développer un marché pour la production des poissons-appâts au Québec, ce qui limiterait les importations. Les deux groupes considèrent que le ministère devrait investir temps et efforts dans la sensibilisation des utilisateurs. Sans oublier d'imposer des peines sévères aux contrevenants."

Ce sont d'excellentes remarques des deux organismes, mais je me souviens qu'à une autre époque, lors d'une même cifrconstance, j'avais présenté une suggestion, mais les autorités de Québec avaient cherché toutes les raisons possibles de s'en défaire. Des biologistes de Montréal avait même trouvé la suggestion des plus intéressantes.

Expériences concluantes

J'ai pêché la grise ou touladi avec des éperlans congelés, j'obtenais même autant de succès qu'avec d'autres ménés, lorsque ces derniers étaient permis. Donc les éperlans congelés sont d'excellents appâts, d'ailleurs nous en retrouvons maintenant en d'innombrables plans d'eau intérieurs. À l'époque, des membres du Service de la Faune de la rue Fuillum à Montréal m'avaient mentionnés qu'ils étaient plus efficaces à cause de leur odeur particulière. Il me venait donc cette autre idée, soit d'utiliser les capelans, dont on ne sait trop quoi faire, puisqu'ils se rendent frayer par millions et millions le long de nos berges en début d'été et sont des plus faciles à capturer au filet. Certains s'en servaient même pour engraissser la terre.

Pourquoi pas capelan ou éperlan?

De tels poissons examinés, vérifiés comme étant des plus sains, pourraient être congelés, avec un sceau confirmant leur qualité. Ils pourraient être vendus emballés par paquets d'une douzaine chez les pourvoyeurs ou dans les magasins d'articles de pêche - un peu comme ils le font pour les vers de terre. Ceci pourrait même se réaliser facilement avec des machines distributrices du genre de celles utilisées pour la glace.

Une façon de créer des emplois, de mettre en branle un nouveau genre de commerce, de rendre heureux pourvolyeurs et pêcheurs. Tout le monde esquisserait un large sourire, même le ministre de cette partie plus ou moins considérée d'un ministère où sont perdues la chasse et la pêche.

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