Le combat entre Artur Beterbiev et Oleksandr Gvozdyk sera présenté sur RDS Direct vendredi à 22 h.

Artur Beterbiev affrontera Oleksandr Gvozdyk vendredi soir dans un combat d’unification des ceintures WBC et IBF des mi-lourds. Ce duel sera d’ailleurs présenté en direct sur RDS Direct vers 22 h, puis diffusé en différé à RDS2 après le gala UFC Fight Night vers minuit.

Beterbiev (14-0, 14 K.-O.) a atteint par lui-même l'élite de son sport, mais son amitié avec Georges St-Pierre et l’appui de ce dernier l’ont propulsé encore plus haut.

Les deux combattants se sont rencontrés il y a plusieurs années au fameux Tristar Gym, à Montréal. À ce moment, Beterbiev parlait à peine l’anglais et avait besoin de l’aide d’un ami pour traduire leurs conversations, mais ç’a vite cliqué entre eux.

« Il était célèbre, mais il restait un gars simple, a déclaré Beterbiev dans une entrevue réalisée par Mark Kriegel, d’ESPN, en compagnie de GSP. Je pouvais parler avec lui et lui demander n’importe quoi. Je lui ai posé beaucoup de questions. »

« On se parlait de combat. C’est un boxeur et moi je suis un combattant d’arts martiaux mixtes, alors nous avons beaucoup de choses en commun », a ajouté GSP. « L’aspect mental est très similaire. Nous avons donc développé une sorte de camaraderie et nous avons commencé à nous côtoyer. Son anglais s’est vraiment amélioré depuis la première fois que je l’ai rencontré. On avait de la difficulté à se comprendre au début, mais maintenant c’est beaucoup mieux. »

GSP dit avoir vu rapidement tout le potentiel que Beterbiev avait en lui et il a constaté que c’était tout un guerrier.

« J’ai immédiatement vu qu’il avait l’âme d’un champion en devenir. Pour être un champion et le demeurer, il faut des aptitudes physiques et une grande force mentale. Mais parfois il faut encore plus que ça. Il faut être bien entouré et guidé. C’est un bon gars avec un grand cœur. Je ne voulais pas m’immiscer dans sa vie privée, mais je savais que c’était un diamant brut. Dans le sport, certaines personnes veulent prendre avantage d’un athlète talentueux, surtout s’il vient d’ailleurs. Je voulais qu’il connaisse du succès dans la vie parce que je fais le même métier. C’est le travail le plus difficile qui soit. On met notre vie en jeu chaque fois qu’on monte dans l’arène. Il met sa vie en jeu et c’est important pour moi qu’on s’occupe bien de lui.  »

Beterbiev retrouvera devant lui Gvozdyk pour la deuxième fois de sa carrière vendredi. La première fois, il y a 10 ans, Beterbiev l’avait mis hors de combat au deuxième round, mais chez les amateurs.

« C’est un bon adversaire, il a de l’expérience », dit Beterbiev de l’Ukrainien. Je crois que ça va être un excellent combat. Je ne sais pas pour Gvozdyk, mais pour ma part, notre premier combat est derrière moi. »

De son côté, GSP est à la retraite. Par contre, Beterbiev ne croit pas qu’il en ait définitivement fini avec la compétition.

« Je ne crois pas que dans son cœur il se sente vraiment retraité. Il s’entraîne encore tous les jours, il n’est pas vraiment à la retraite », prétend le boxeur.

« J’adore m’entraîner. J’ai 38 ans, j’essaie d’être objectif. Si le bon combat pour moi se présente, ils savent où me trouver », de répliquer GSP en faisant référence au champion des poids légers Khabib Nurmagomedov. « On a essayé de le rendre possible, mais ça n’a pas fonctionné. Si tout s’aligne au niveau contractuel, au moment où on se parle, je pourrais revenir.»