C’est ce samedi soir que Marie-Ève Dicaire aurait affronté Claressa Shields dans un méga-combat d’unification des poids super-mi-moyens.

Cet affrontement de championnes féminines devait avoir lieu à Flint, au Michigan, mais sera reporté.

Dans les circonstances actuelles de pandémie, Dicaire s’est plutôt joint à l'ancien champion de boxe Cornelius Bundrage pour faire le point sur sa situation en vidéoconférence.

« On devait grimper dans le ring ce soir. C’est difficile pour moi de le réaliser, mais en même temps la sécurité est la priorité pour tout le monde alors on doit régler cette situation avant de se concentrer sur la boxe », a-t-elle dit d’entrée.

Si l’UFC a trouvé un moyen de reprendre ses activités aux États-Unis, la boxe patiente. Il a d'ailleurs été suggéré que des galas soient présentés sans spectacteurs et sous le regard de juges à partir de leur domicile.

« Les championnes doivent affronter les championnes »

La Québécoise a de la difficulté à rester en place et elle se tient occupée et fin prête en vue du moment où elles auront enfin le feu vert.

« Je suis une personne très active, j’ai tellement d’énergie. Je bouge, je m’entraîne, je boxe, je fais d’autres activités que je n’ai pas le temps de faire normalement. Je m’amuse, je me garde et en forme et je me tiens prête », raconte Dicaire.

« J’ai tellement hâte de l’affronter (Shields), c’est l’une des meilleures combattantes sur la planète. C’est un grand défi et une occasion en or dans ma carrière. Elle est la meilleure livre pour livre selon The Ring Magazine présentement. Parfois on voit certains champions essayer d’en éviter d’autres, mais pour moi, pour être la meilleure il faut que je batte la meilleure. »



 

Capsule Marie-Ève Dicaire