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À deux jours de son premier combat de championnat du monde, le boxeur québécois Eleider Alvarez respirait la confiance à Atlantic City lors d'une conférence de presse. Alvarez démontre beaucoup de respect envers le champion Sergey Kovalev, mais il est convaincu qu’il ramènera le titre WBO des mi-lourds au Québec.

Un face à face sans aucune animosité entre les deux boxeurs , respectueux l’un envers l’autre. « Lui, c'est le champion et il faut respecter le champion. Lorsque la cloche sonnera, il n'y aura plus de respect sur le ring, » a dit Alvarez.

« Je me bats contre Sergey Kovalev que tout le monde connaît, qui a une bonne force de frappe. Je vais souffrir dans ce combat. J'ai décidé de souffrir durant le camp d'entraînement pour m'y habituer. »

« Nous, on vient ici en sachant qu'on n'est pas les favoris, a déclaré l'entraîneur Marc Ramsay. On a fait tout le travail que nous avions à faire et on y va pour la victoire. »

Le champion Sergey Kovalev affirme qu’il n’est plus le même boxeur qui s’est incliné deux fois contre le grand Andre Ward. « Il a appris de ses deux défaites et il les utilise à son avantage, a expliqué l'agente du champion Kathy Duva. Il a la confiance nécessaire pour battre n'importe qui. »
« Il semble s'être beaucoup raffiné sous la tutelle de son nouvel entraîneur et aussi après sa défaite contre Andre Ward, a pour sa part estimé Yvon Michel. J'ai l'impression qu'il est encore meilleur aujourd'hui, avec son environnement, qu'il ne l'était à ce moment-là. »

Une chose est certaine, Kovalev ne semble pas habité de la même animosité présente contre Jean Pascal. Selon la promotrice du Russe, les provocations de Pascal avaient poussé Kovalev à vouloir l’humilier sur le ring.

Puisque le combat sera présenté sur le territoire du promoteur du champion, le groupe Yvon Michel n’a pas été en mesure d’imposer quoi que ce soit au niveau de la représentation des officiels. Ils seront tous américains, tant les trois juges de même que l’arbitre.

Par ailleurs, le combat Kovalev-Alvarez devrait être présenté à guichets fermés, ce qui représente une foule de plus de 7 000 spectateurs. Les promoteurs espèrent relancer l’industrie de la boxe à Atlantic City, où le meilleur ambassadeur a été le regretté montréalais Arturo Gatti, qui a brillé en tant que champion du monde et qui était représenté par Main Events.