Je revenais de vacances quand j’ai appris la triste nouvelle du décès de Marlon B. Wright. Je m’y attendais, mais jamais aussi vite.

La boxe perd un grand homme. Marlon Wright était ce genre de type qui ne parlait pas beaucoup mais qui savait ce qu’il disait.

Je me souviens de lui comme boxeur amateur. Si je me fie aux chiffres de BoxRec, il a livré environ 65 combats. Il faisait partie de l’équipe du Québec. Il n’était pas un boxeur de puissance mais connaissait son métier, en tout cas assez pour battre Otis Grant avec lequel il a œuvré sur l’équipe du Québec par la suite.

Il est passé chez les pros, comme chez les amateurs. Pratiquement inconnu. Pourtant, il a vaincu de bons pugilistes tels Mario Cusson, Jaime Ollenberger et Alain Boismenu. 

Il a livré onze combats professionnels et a abdiqué une seule fois. C’était contre Alain Bonnamie, au centre Paul Sauvé, en 1990. Il avait alors perdu par K.-O. technique/7. Par la suite, il a pris un repos de deux ans et il est revenu à la compétition pour finalement livrer et gagner son dernier affrontement contre Alain Boismenu. C’était en 1992.

On l’a perdu de vue en 1992 et il a refait surface en 2000 quand il a officié dans son premier duel à titre d’arbitre. C’était le 16 août au Centre Molson et Steve Molitor lui a rendu la tâche relativement facile en battant Thierry Naulleau par K.-O. technique/2.

Lentement mais sûrement, Marlon a fait sa marque comme arbitre beaucoup plus que comme boxeur.

Outre l’Amérique du Nord, on l’a vu  travailler en Asie et en Europe. Il ne refusait jamais un engagement, important ou non. En 17 ans d’arbitrage, il a présenté un total de 330 batailles, dont celle entre Gennady Golovkin et Kell Brook. C’est aussi Marlon qui officiait dans ce combat où Steven Butler a perdu par K.-O. technique contre Brandon Cook et où il y a eu du brasse-camarade après l’annonce de l’arrêt du duel.

Parmi ses autres tâches, il a vu James DeGale avoir raison de Lucian Bute et il était aussi l’officiel du combat qui a permis à David Lemieux de coiffer la couronne mondiale IBF des poids moyens en ayant raison d’Hassan N’Dam.

Il a aussi été impliqué dans ce fameux combat entre Lucian Bute et Librado Andrade.  On lui a reproché d’avoir permis à Bute d’éviter le K.-O. avec un compte plus long que la normale. Toutefois, il a été prouvé que Marlon avait raison sur toute la ligne. Il a pris la bonne décision dans un moment critique. D’ailleurs, c’était sa marque de commerce,  cette façon de gérer un combat et de rendre sa décision instantanément.

Malgré ce cancer de la peau qui le minait, il a arbitré son dernier combat le 24 février quand Eleider Alvarez a passé le K.-O. à Lucian Bute.

Sa famille et la boxe perdent un homme dont l’intégrité est indiscutable.

J’offre mes plus sincères condoléances à sa famille.

Repose en paix Marlon.

Bonne fête Régis!

Le 8 juillet 1935, dans le petit village de Ste-Angèle de Laval naissait un jolie poupon de près de huit livres à qui on donna le nom de Régis.

Voilà que 82 ans plus tard, ce même Régis présente un nom prédestiné dans le monde de la boxe.

Qui ne connaît pas Régis Lévesque? Pendant une cinquantaine d’années, il a été le promoteur par excellence à Montréal. Aujourd’hui, il a pris un coup de vieux mais il est toujours un promoteur de boxe dans l’âme.

Malheureusement, les choses ne tournent pas rond à son goût. Par exemple, il a tenté par tous les moyens d’intéresser Dave Hilton à affronter Joe Gatti, le frère d’Arturo.

« Je ne sais pas ce qui se passe, mais Dave ne m’a pas appelé depuis au moins trois mois. Pourtant, il sait qu’il pourrait toucher 50 000 $ pour un tel combat en dépit de ses 52 ans. »

Comme on le voit, Régis est toujours promoteur dans son plus profond intérieur.

Après avoir connu le succès avec Eddie Melo, il n’a d’yeux présentement que pour Artur Beterbiev. Il soutient que ce dernier ne passerait jamais trois mois sans faire parler de lui si c’était moi qui le promotait.

Maintenant âgé de 82 ans, Régis rêve des bonnes années, et sa notoriété n’est plus ce qu’elle était jadis. Le jour de sa fête, seulement trois d’entre nous l’ont appelé pour lui offrir nos meilleurs vœux. Outre moi-même, il y avait le barbier Menick et une autre personne que je ne connais pas.

Que fera-t-il pour célébrer ses 82 ans? Il ira casser la croûte au Restaurant Le Bâton Rouge, en compagnie de son fils Daniel.

Bonne fête Régis!

Pour millionnaires seulement

Si jamais vous avez l’intention d’assister à l’affrontement entre Floyd Mayweather et Conor McGregor, le 26 août prochain, au T-Mobile Arena de Las Vegas, vous avez besoin d’être millionnaire pour être assis dans ringside.  

Le coût des billets varie entre 2425 $ et 98 500 $.

Lors de son dernier combat, les billets pour Mayweather contre Manny Pacquiao s’étaient vendus jusqu’à 41 000 $.

Déjà plusieurs des amis de McGregor, en Irlande, se sont portés acquéreurs de tels billets.

À environ cinq semaines de l’affrontement historique, on estime à plus de 500 millions de dollars les retombées de ce duel.

Bonne boxe!