Tu peux te compter chanceux si tu peux sortir vivant d’un écrasement d’avion. Et pourtant, le promoteur de boxe Bob Arum s’en est sorti indemne, avec quatre de ses associés et les deux pilotes, un 13 août 2002, à Big Bear en Californie. 

Depuis ce jour, rien ne l’arrête. Pourtant, il est âgé de 88 ans et il continue de négocier des contrats de boxe avec de nombreux pugilistes. 

Bob Arum ne s’en cache pas. Il a un faible pour les boxeurs poids lourds. D’ailleurs, c’est à cause de Mohamed Ali qu’il qualifie du plus grand promoteur de boxe et du meilleur boxeur de tous les temps s’il est aujourd’hui promoteur lui-même. 

Il a bon œil le père Arum... Déjà, il a des ententes chez nous avec Eleider Alvarez et Oscar Rivas et ne soyez pas surpris si d’ici peu, Kim Clavel fasse partie intégrante de l’équipe de Top Rank. Car Arum sait que la boxe féminine devient de plus en plus populaire. 

Au cours de sa vie de promoteur, il a aussi été l’acteur principal des matchs entre Marvin Hagler vs Roberto Duran, Marvin Hagler vs Tommy Hearns, Marvin Hagler vs Sugar Ray Leonard. Il a aussi fait des affaires avec Manny Pacquiao, Erik Morales, Floyd Mayweather, Tyson Fury , Terence Crawford et bien d’autres. 

Il crie haut et fort que ses boxeurs préférés ont été dans l’ordre, Muhamed Ali, Marvin Hagler et Manny Pacquiao. 

Bob Arum est un phénomène. Il  a 88 ans et pourtant, il travaille pratiquement chaque jour de la semaine.  

C’est très rare qu’il rate un de ses galas et il est encore assez agile pour enjamber les câbles du ring chaque fois qu’on l’invite à se présenter.  

On peut le voir clairement en compagnie de sa deuxième épouse Lovee DuBoef assise dans la deuxième rangée près du ring chaque fois qu’un de ses galas est présenté à la télé. 

Arum est né dans la ville de New York et il  est un avocat diplômé en droit de l’Université de Harvard. Il est né le 8 décembre 1931. Il a œuvré pour le département de la justice pour le district sud de New York pour le département de l’impôt pour le gouvernement de John Kennedy au département de la justice, en 1963. Il a aussi travaillé sous les ordres de Robert Kennedy.  

Ce n’est vraiment qu’en 1965 qu’il s’est intéressé à la boxe pour de bon. Pourtant, en 1962, il avait été mandaté par le département de la justice américaine pour confisquer les revenus du match entre Sonny Liston et Floyd Patterson à cause d’irrégularités. 

Il prétend que c’est à la suite du match entre Muhamed Ali et George Chuyvalo qu’il s’est vraiment intéressé à la boxe. D’ailleurs, Arum est devenu le vice-président des Promotions Ali en 1965. 

Il fut un des premiers à faire face a Don King, alors le roi des promoteurs de boxe. Sa haine pour King dure maintenant depuis plus de 50 ans. 

Outre King, il y a aussi Dana White, le président de l’UFC qu’il n’a pas en odeur de sainteté. 

Arum n’a pas la langue dans sa poche. On est toujours certains de savoir où il s’en va. À la suite de la pandémie de la COVID-19, c’est son entreprise Top Rank qui n’a pas eu peur de se lancer tête première dans le retour de la boxe à la télé, en direct d’une sorte de bulle qu’on a installée au MGM Grand de Las Vegas, là où Arum a son bureau d’affaires. 

 Il vit à Los Angeles, mais il fait tellement d’affaires à Las Vegas qu’il y occupe une résidence secondaire. 

 C’est lui qui a fondé la compagnie Top Rank et il en est toujours le président et directeur général. 

Quand on dit que Bopb Arum est un phénomène, on ne se trompe pas. Non seulement a-t’il été un excellent juriste mais il a été aussi un très habile négociateur. Il, s’est même payé le luxe de devenir acteur de cinéma. En 1971, il a joué le rôle d’un agent du DEA américain (un ripou) dans le film « The Marijuana Affair. » 

Pourquoi avoir accepté ce rôle? Parce qu’il a toujours été un défenseur de la marijuana qu’il considère comme un remède surtout pour les gens atteints d’un cancer terminal. Lui-même admet faire usage de la marijuana depuis 1966. 

Au début de 2020, Bob Arum a admis lors d’une entrevue à Business Insider qu’il pourrait éventuellement vendre ses intérêts dans Top Rank.   

« Tout est tà vendre sur cette basse terre, soutient-il. À condition que le prix exigé soit accepté. » 

Arum n’a pas dévoilé le montant exact qu’il exigerait pour Top Rank, mais il soutient que ce serait environ quelques milliards de dollars, un peu comme l’UFC qui a été vendue pour 4,015 $ milliards 

Bonne boxe!