L’UFC a qualifié jeudi de « progrès historique » les déclarations de la ministre des Sports ouvrant la porte à une légalisation en France de la discipline.

« Patrie des Jeux Olympiques modernes, la France a toujours occupé une place particulière dans le monde du sport. L’intention de reconnaître et d'encadrer les AMM affirmée par la ministre des Sports représente ainsi un progrès historique vers des AMM pour tous à travers le monde, qu’on soit pratiquant amateur, professionnel ou simple fan », a indiqué l'UFC dans un communiqué transmis à l'AFP.

« Notre vision des AMM est que tout le monde devrait pouvoir avoir l’opportunité de découvrir, pratiquer et apprécier ce beau sport quel que soit le lieu où l’on se trouve », a ajouté Lawrence Ike Epstein, le vice-président exécutif de l'UFC.

« L’annonce de la ministre des Sports s’inscrit dans cette aspiration, et nous sommes confiants dans la capacité des acteurs locaux des AMM pour collaborer avec intelligence avec les pouvoirs publics », a-t-il insisté.

La ministre des Sports Roxana Maracineanu a indiqué mardi qu'une légalisation des AMM en France pourrait être envisagée, à condition qu'une ou des fédérations déjà structurées prennent en charge ce sport de combat extrême.

« La compétition au niveau national pourra être légalisée si toutefois effectivement des fédérations se proposent et que le mariage arrive à bien se faire entre les fédérations », avait déclaré la ministre lors de l'émission RMC Sport News.

« On a fait toutes les études nécessaires [...] on a lancé un appel à manifestation d'intérêt où les fédérations vont se proposer [...] à voir si c'est une seule ou plusieurs fédérations », avait-elle ajouté.

Légalisé aux États-Unis, ce sport de combat, qui associe plusieurs disciplines et permet coups de pied, poing, genou et coude, ainsi que des coups au sol, dans une cage en forme d'octogone, reste interdit en France pour la compétition.

Mais la pratique à l'entraînement existe dans les clubs et elle est tolérée.