RDS va présenter les combats préliminaires de l’UFC 251 : Masvidal c. Usman à compter de 20 h samedi.

Jorge Masvidal a pris un pari difficile en acceptant d’affronter le champion des poids mi-moyens Kamaru Usman à la dernière minute. Il remplace Gilbert Burns, qui s’est retiré après avoir été déclaré positif à la COVID-19.

 

« À six jours d’avis, comment pourrais-je vraiment être préparé? Je me suis préparé autant que possible pour affronter Usman, mais évidemment, ce n’est pas comme un camp d’entraînement complet. Si j’avais eu six semaines pour me préparer, ce serait différent. Mon poids ne serait pas aussi élevé », a déclaré l’aspirant au titre lors de la journée des médias, jeudi. « Au niveau du poids, je ne suis pas à 100 %. Mais je suis prêt mentalement et mes aptitudes sont supérieures aux siennes de toute façon. Je dois simplement me présenter samedi et en faire la preuve.

 

« Il y des gars contre qui il m’aurait fallu plus que six jours, mais contre ce gars-là, c’est suffisant », ose-t-il même dire. « Je me suis déjà retrouvé dans ce genre de situation par le passé dans ma carrière, je dois en profiter. Ce n'est pas un examen de mathématiques, c'est quelque chose que je fais depuis que je suis jeune et c'est ce que j'aime le plus. »

 

Masvidal (35-13 dans les arts martiaux mixtes, 12-6 dans l'UFC) va jusqu’à prétendre qu’Usman n’est pas assez solide psychologiquement pour triompher contre lui.

 

« Ça va paraître samedi. Tout le monde va le voir », prévient-il.

 

Ça ne veut pas dire que Masvidal n’a pas conscience de l’ampleur du moment. Il croit simplement être mieux outillé pour passer à travers et s’emparer de la ceinture.

 

« Je me rappelle constamment que même si c’est cool, et que je vis toute une expérience, c’est juste un combat. Je dois me le rappeler, c’est juste un combat. J’essaie de ne pas me laisser submerger par les émotions et tout ce qui se passe, je suis ici pour me battre. Que ce soit ici, en Angleterre, sur Mars ou sur Saturne, c’est la même chose. »