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La nouvelle approche de Marc-André Barriault

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Suivez les combats préliminaires de l'UFC 285 samedi 20 h avec RDS Infos et le RDS.ca.

Le combattant québécois Marc-André Barriault est gonflé à bloc à quelques jours de son duel face à Julian Marquez dans le cadre du UFC 285 qui sera présenté au T-Mobile Arena de Vegas, samedi.

Répondant aux questions du collègue Benoit Beaudoin de RDS, Barriault veut prouver qu'il a plus que jamais sa place à l'UFC malgré une défaite par soumission lors de son dernier combat en septembre devant Anthony Hernandez. Il estime qu'encore une fois, il rebondira malgré ce revers de fortune.

C'est pour cette raison qu'il a abordé son rendez-vous avec Marquez  (9-3, 3-2 UFC) d'une façon différente. « J'ai une opportunité, une plateforme et j'ai maturé. Je me sens nettement mieux et j'ai fait des ajustements dans mon entourage ainsi que dans la façon de m'entraîner. Avant,  je poussais fort et maintenant, je suis plus intelligent dans la façon de m'entraîner. J'ai pris le temps pour ma récupération. »

Barriault veut reprendre le contrôle avec cette opportunité de revenir à l'avant-scène de son sport. Il arrive d'un camp en pleine forme où il a su doser ses énergies pour être à son maximum dans l'octogone. Il ne veut surtout pas avoir de regret après l'affrontement. « C'est à moi à démontrer que j'ai ma place, de démontrer tout ce que je possède, toute ma force de caractère et ma résilience pour sortir fort. »

Ce dernier combat contre Hernandez a toutefois laissé des traces, c'est-à-dire une blessure qui l'a incommodé au cours des derniers mois. Cette blessure à la cage thoracique est survenue au premier round, ce qui l'a forcé à se battre défensivement.

L'animal blessé a changé sa préparation et l'a forcé à écouter son corps cette fois-ci.  Le combat d'en fin de semaine pourrait être un point tournant pour l'athlète de Gatineau. « J'ai compris que chaque combat est comme si c'était le dernier. Il n'y a pas de lendemain, pas de garantie même si j'en suis qu'à mon deuxième combat de mon contrat. »

« Je suis aligné physique-mental pour aller lui montrer mon attitude et mon identité à Julian Marquez. Je vais laisser aller mes instincts comme je fais toujours, mais avec une approche plus intelligente. »

Le combattant de 33 ans sait très bien qu'un athlète est aussi bon que sa dernière performance et que s'il ne performe pas, la relève va le pousser à l'extérieur de l'organisation. Il sent cette urgence de bien faire. « Ma fiche n'est pas parfaite, mais je suis encore ici. J'ai gagné des combats clés au bon moment dans ma carrière, ce qui me permet d'être encore ici. »

Barriault (14-6, 3-5 UFC) affirme avoir connu un bon camp pour ce combat face à Marquez, un adepte des soumissions. Il ajoute qu'il sera alerte et patient contre un adversaire qui aime le combat au sol. Le Québécois aimerait bien mettre son adversaire sous pression en prenant l'avantage dès le round initial. « J'ai souvent laissé les choses au hasard et écouté mon instinct. Si on sent qu'il commence fort et descend en énergie, on va peut-être le laisser se déplacer et le faire venir à moi pour contre-attaquer. On sait que la " power bar " monte en énergie quand c'est le temps. »