Après avoir disputé huit galas en pleine crise de la COVID-19, l’UFC promet des mesures encore plus étroites avec l’instauration de « l’île de combat ».

En plus d’augmenter grandement le nombre de tests, les participants des quatre événements en juillet sur l’île de Yas d’Abu Dhabi seront installés dans une zone de sécurité où le public ne sera pas admis.

Toutes les personnes à l’intérieur de la zone de sécurité, incluant les employés locaux et de l’UFC, seront testées à plusieurs reprises. La majorité de ces employés ne pourront quitter la zone de sécurité.

« Il s’agirait de la bulle la plus serrée que l’on puisse produire, a expliqué le directeur de l’exploitation de l’UFC Lawrence Epstein à ESPN. C’est une situation unique sur une île avec un contrôle incroyable sur les vas et viens des gens. »

Les combattants qui participeront, samedi, à l’UFC 251, le premier gala sur « l’île de combat » sont pour la plupart déjà du côté d’Abu Dhabi, à l’exception de Jorge Masvidal qui remplacera Gilbert Burns sur la carte principale après que lui et deux de ses hommes de coin aient été déclaré positifs avant leur départ vers l’île.

Masvidal, qui se mesurera à Kamaru Usman qui défendra sa ceinture des poids mi-moyens, était en route vers Abu Dhabi, lundi.

À leur arrivée à Abu Dhabi, tout le monde sera testé à nouveau à au moins une reprise et sera placé en quarantaine pour 48 heures jusqu’à la réception des résultats. Il y aura ensuite un autre test de dépistage et une quarantaine supplémentaire imposée avant le combat et un test final à l’issue du gala avant de laisser partir les combattants et leur entourage. C’est environ cinq tests que devra subir chaque personne. L’UFC évalue à plus de 3 300 le nombre de tests qui auront lieu au cours du mois.