NEW YORK - La vedette de l’UFC Conor McGregor a plaidé coupable de trouble à l'ordre public devant un tribunal de Brooklyn, ce qui lui évite un procès et la prison.

 

En échange de l'abandon des charges les plus lourdes contre lui, McGregor a accepté d'effectuer des travaux d'intérêt général et une formation au contrôle de soi.

« Je suis reconnaissant au procureur et au juge de me permettre d'aller de l'avant », a déclaré l'Irlandais, visiblement soulagé, à la sortie du tribunal.

Il a également remercié ses amis, sa famille et ses partisans pour leur soutien, après cette issue favorable qui était anticipée depuis plusieurs semaines.

L'affaire avait mis entre parenthèses sa carrière sportive.

« Maintenant, il faut se remettre au travail », a commenté Audie Attar, son manager, après l'audience.

McGregor avait pété les plombs à l'issue de la conférence de presse entourant l'UFC 223 en avril dernier. Il avait notamment lancé une clôture sur l'autobus transportant les combattants.

Plusieurs combattants, dont Michael Chiesa et Ray Borg, avaient été blessés par les actions de l'Irlandais. 

Il avait été arrêté à New York puis inculpé le 6 avril, pour trois faits d'agressions et hooliganisme. En cas de condamnation, ces délits auraient pu lui valoir jusqu'à sept ans de prison.

Ces chefs d'accusation ont été abandonnés par le ministère public, qui n'a retenu que le trouble à l'ordre public.

Il s'agit d'un délit et non d'un crime, qui ne sera donc pas inscrit à son casier judiciaire, ce qui lui permettra de combattre de nouveau aux États-Unis s'il le souhaite.

Conor McGregor sème le chaos