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Un combattant de l'UFC vient à Montréal pour venger son pays

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L'UFC est de retour à Montréal cette fin de semaine avec la présentation au Centre Bell de la carte UFC 315 mettant en vedette deux combats de championnat du monde alors que Belal Muhammad et Valentina Shevchenko défendront leur titre dans le grand 514.

Niveau sportif, c'est ce qui reste de captiver l'auditoire samedi soir en plus de la performance attendue du Québécois Aiemann Zahabi, le protégé de Georges St-Pierre qui sera d'ailleurs dans son coin pour son duel contre Jose Aldo.

Mais cette semaine, alors que les combattants s'acclimatent à la ville et répondent aux exigences médiatiques, l'Américain Charles Radtke a décidé d'envoyer une buche bien huileuse dans le feu avant son combat prévu contre le Canadien Mike Malott en fermeture de la carte préliminaire.

C'est que Radtke, même s'il n'est pas un amateur de hockey de son propre aveu (et avec un langage plus ordurier), a eu vent des huées généreuses à l'endroit de l'hymne national américain lors de l'entrée en poste de Donald Trump plus tôt ce printemps.

Comme ça avait fait la manchette en raison de la multiplication des instances, Radtke l'a pris personnel et il ne s'est pas gêné pour ventiler le tout lors d'un point de presse mardi.

« J'emmerde le Canada » affirmait-il, encore une fois de façon plus ordurière.

« J'ai grandi sur un ranch avec mon grand-père, précisait-il. Il était un sergent pour les Marines. Quand tu hues l'hymne national, quelqu'un doit rendre des comptes. Quelqu'un va payer pour ça. Je le prends personnel, chaque année, on passe une cinquantaine de drapeaux dans notre entrée de maison. »

Le duel entre Radtke et Malott sera le seul qui opposera un Américain à un Canadien, samedi, en sol québécois.

Un habitué des remous

Radtke n'en est pas à ses premières frasques avec un micro dans les mains.

Après l'UFC 293, il a tenu des propos homophobes lors de son point de presse et il a dû présenter ses excuses.

« Je suis l'ennemi ici, ajoutait-il. J'ai toujours été un négligé, c'est là que je me sens à ma place. Dans le sport, je suis le méchant de service. Ça fait partie de moi. »

De son côté, Malott ne semble pas trop intéressé à faire de ce combat une guerre entre les États-Unis et le Canada. Il se concentre sur le combat au lieu de s'ajouter de la pression avec des éléments extérieurs.