La présence du constructeur automobile français Renault en F1 n'est pas remise en cause par le plan d'économies présenté vendredi, a annoncé sa directrice générale par intérim Clotilde Delbos.

« Nous avons dit publiquement et nous confirmons que nous restons engagés en Formule 1 », a déclaré Mme Delbos lors d'une conférence téléphonique avec les analystes pour commenter le plan d'économies qui s'accompagne de 15 000 suppressions d'emplois dont 4600 en France.

« L'annonce d'une nouvelle réglementation sur le plafonnement des dépenses est très bonne pour nous car nous devrons moins investir dans cette discipline que certains de nos concurrents qui dépensent beaucoup d'argent. Donc nous sommes et restons en F1 », a-t-elle souligné.

La F1 vient de décider de limiter le plafond des dépenses annuelles à 145 millions de dollars en 202, puis 140 millions USD pour 2022 avec une nouvelle baisse à 135 millions USD pour 2023-2025, sur la base d'une saison de 21 courses.

Renault est revenu en F1 en 2016 après s'en être retiré comme constructeur en 2010. Comme motoriste, la marque équipe actuellement ses propres monoplaces ainsi que les deux McLaren mais ce dernier constructeur passera chez Mercedes l'an prochain.

Renault n'a pu faire mieux que 5e au classement du championnat du monde 2019, se faisant notamment devancer par McLaren. Le constructeur n'est pas non plus parvenu à remporter de GP depuis son retour, son meilleur classement final du championnat étant une 4e place en 2018.

Il fait actuellement courir les pilotes français Esteban Ocon et australien Daniel Ricciardo mais ce dernier a décidé de rejoindre McLaren à partir de 2021. Renault n'a pas encore annoncé son remplaçant.

La saison de F1 2020 n'a pas pu encore commencer en raison de la pandémie de coronavirus mais une première course est à l'étude début juillet.