AUSTIN, États-Unis - Ceux et ce qu'il faudra surveiller lors du Grand Prix des États-Unis, 19e manche sur 21 du Championnat du monde de Formule 1, sur le circuit des Amériques à Austin (Texas) de vendredi à dimanche.

Max Verstappen et le « voile rouge »

Ross Brawn, l'ancien directeur technique de Ferrari et qui l'est aujourd'hui pour toute la F1, a évoqué un « voile rouge » tombé sur les yeux de Verstappen pour évoquer ses frasques au départ du GP du Mexique dimanche dernier. Privé de pole position après s'être littéralement vanté de ne pas avoir ralenti sur les lieux de l'accident de Valtteri Bottas en qualifications, il s'est ensuite accroché avec Lewis Hamilton et le même Bottas dans le premier tour du Grand Prix. Victime d'une crevaison, il a ensuite effectué une belle remontée pour revenir à la 6e place. Capable du meilleur comme du pire, le Néerlandais s'est attiré des commentaires en demi-teinte de Hamilton, qui dit faire beaucoup plus attention dans ses duels avec lui qu'avec la plupart des autres pilotes. Même si Max assure le spectacle, il n'est plus après le Mexique que 5e au classement provisoire du championnat du monde derrière les pilotes Mercedes et Ferrari, alors que son moteur Honda se montre capable de rivaliser avec les meilleurs et que sa Red Bull est toujours l'une des monoplaces les plus performantes du plateau. Le GP des États-Unis, où il avait terminé 2e l'an passé, sera donc une occasion pour lui de se racheter. 

Un trou d'air pour McLaren?

L'écurie britannique n'est arrivée à placer aucune voiture dans les points au Mexique, alors qu'elle s'impose comme la 4e meilleure équipe du plateau. En cause, une mauvaise adaptation aux pneus durs dans le cas de Carlos Sainz Jr, un abandon pour une roue mal serrée pour Lando Norris. Encore confortablement installées en 4e position du championnat constructeurs avec 38 points d'avance sur Renault, les voitures oranges peuvent voir venir mais devront montrer que le Mexique n'était pour elles qu'un trou d'air.

Haas devant son public, mais à la dérive

L'écurie américaine sera devant son public ce week-end, mais elle n'espère plus grand chose de sa saison 2019 avec une voiture qui déroute tant ses pilotes que ses ingénieurs. Haas n'a marqué qu'une seule fois des points sur les sept derniers Grand Prix, avec Kevin Magnussen 9e en Russie, alors que Romain Grosjean a terminé avant-dernier au Mexique, complètement à la dérive. Il faudra un miracle pour qu'elle arrive à faire vibrer la fibre patriotique au Texas.

Sursaut pour Alfa Romeo?

Comme Haas, l'écurie italienne n'a pas enregistré de bons résultats récemment. Sauf que dans son cas, son début de saison avait été bien meilleur grâce à Kimi Räikkönen. Mais le Finlandais est rentré dans le rang et son coéquipier italien Antonio Giovinazzi a de la peine à s'imposer et n'est pas sûr de pouvoir garder son baquet l'an prochain. Räikkönen, maintenant quadragénaire, a gagné à Austin l'an passé sur Ferrari mais sera content cette fois-ci de rentrer dans les points.