Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Fernando Alonso veut que Barcelone reste au calendrier

Publié
Mise à jour

MONTMELÓ, Espagne – « On ne peut pas perdre Barcelone » : le double champion du monde espagnol Fernando Alonso (Aston Martin) a plaidé jeudi pour le maintien d'une course en Catalogne au-delà de 2026 alors que Madrid organisera le GP d'Espagne à partir de 2026.

« Je ne pense pas qu'on va perdre Barcelone. C'est mon avis et aussi mon souhait. C'est bien d'avoir de nouveaux circuits et que la F1 aille dans de nouveaux pays. Mais en même temps, Il faut conserver des circuits traditionnels où l'histoire de la Formule 1 s'est écrite. Et je pense que la F1 et Barcelone sont très liés », a estimé jeudi le vétéran espagnol (43 ans) en conférence de presse.

Le circuit de Barcelona-Catalunya, niché sur les collines de Montmeló, à une vingtaine de kilomètres de la capitale catalane, figure au calendrier de la F1 depuis 1991 et organisera dimanche le GP d'Espagne pour la 35e fois consécutive.

Le tracé est très apprécié des pilotes, mais aussi des écuries, qui organisent souvent des essais sur ce circuit.

« Cela fait des décennies que l'on fait des essais ici. Les équipes choisissent Barcelone pour les tests car c'est le circuit de F1 par excellence. Et des améliorations ont été réalisés ces dernières années pour l'adapter aux standards actuels de la F1 », a souligné Alonso.

Mais le contrat du tracé catalan arrive à terme en 2026, année qui coïncide avec l'apparition du « Madring », le circuit urbain de Madrid, au calendrier. La nouvelle épreuve madrilène pourrait donc sonner le glas de la F1 à Montmelo, d'autant que Liberty Media, qui détient les droits de la compétition, est friand de nouveaux marchés plus lucratifs comme les États-Unis, les pays du Golfe ou l'Asie.

« Barcelone est là (au calendrier, NDLR) depuis plus de trois décennies et Barcelone sera encore là 10, 20, 30 ou 40 ans. Certains circuits seront là momentanément et disparaitront donc on ne peut pas perdre Barcelone », a conclu Alonso.