Un calendrier de 16 à 18 Grands Prix, une saison écourtée à 8 ou 10 courses, un Grand Prix du Canada à huis clos... Les scénarios ont beau changer chaque jour, le président du Grand Prix du Canada François Dumontier se dit très optimiste quant à la tenue de son événement en 2020.

 

« Sans pouvoir dévoiler de grands secrets ou de dates, [je peux dire qu’on] discute de dates à l’automne », a confié Dumontier, mercredi soir, lors de la première d’émission Et le but! avec Pierre Houde.

 

« On le sait, ici, c’est un peu le climat qui va peut-être nous restreindre au niveau de la course. La première course en 1978 a eu lieu au milieu du mois d’octobre. Il neigeait à la fin de cette course-là. En étirant un peu ma chance, j’ai spécifié à la Formule 1 qu’on pourrait aller jusqu’à la mi-octobre. »

 

Pour l’instant, un calendrier de 8 à 12 épreuves semble le plus réalisable aux yeux du promoteur dont l’événement prévu du 12 au 14 juin a pour l’instant été reporté. Pour être considéré valide, le Championnat de F1 doit inclure huit courses disputées sur au moins trois continents, ce qui pourrait jouer en la faveur de Montréal, avance Dumontier.

 

« Dans les discussions qu’on a eues avec la Formule 1, Montréal occupe une place importante dans le Championnat du monde. [...] Montréal pourrait très bien jouer le rôle de représentant du continent nord-américain. »

 

S’il reconnaît par ailleurs le huis clos comme une avenue possible, Dumontier la qualifie cependant de très peu probable. 

 

« C’est un scénario qu’on a évoqué et dont on a discuté, mais pour moi, c’est le dernier des scénarios possibles », admet Dumontier en rappelant que les revenus de l’événement sont générés par la vente de billets.

 

« Si on ne peut pas avoir ces revenus-là, ça va être difficile. À moins que la F1 ait la volonté de défrayer certains coûts », laisse-t-il entendre.

 

« Il faut comprendre qu’au niveau des promoteurs et de la Formule 1, à certains égards, on a une vision différente. La F1 a par exemple des ententes avec des télédiffuseurs, avec des commanditaires mondiaux, et pour eux il y aurait un intérêt différent du nôtre à présenter un Grand Prix à huis clos. Mais pour moi, c’est vraiment un scénario de la dernière chance. »