Les règles sont «toujours les mêmes» a déclaré Piastri
L'Australien Oscar Piastri a révélé jeudi que le Britannique Lando Norris et lui peuvent «toujours se livrer bataille en piste», alors que les deux pilotes de l'écurie McLaren sont entrés en collision au Grand Prix de Formule 1 du Canada.
Norris s'est excusé après avoir heurté la monoplace de Piastri, il y a 11 jours sur le circuit Gilles-Villeneuve. L'incident a mis un terme à la course de Norris, mais Piastri a terminé en quatrième place pour accentuer son avance à 22 points au sommet du classement, devant son coéquipier.
En marge du Grand Prix d'Autriche, qui aura lieu cette fin de semaine, Piastri a indiqué que cet accrochage n'avait pas amené McLaren à repenser ses «règles de la papaye», qui encadrent les luttes en piste entre les deux coéquipiers. L'écurie anglaise ne favorisera pas non plus Piastri, pour l'instant.
Les règles sont «toujours les mêmes», a déclaré Piastri.
«Ce qui est arrivé au Canada n'était pas idéal, mais on est toujours libres de se battre pour le championnat. On va continuer de courser et on va s'assurer qu'on n'entrera plus en contact. La première règle, qu'elle soit écrite ou non, est que les deux voitures d'une même équipe ne se touchent pas.»
Aucun pilote de McLaren n'a été sacré champion depuis Lewis Hamilton en 2008. Le Néerlandais Max Verstappen, de l'écurie Red Bull, est le principal rival des deux pilotes de McLaren, alors qu'il est à 43 points de Piastri.
Questionné à savoir s'il prévoyait demander à ses patrons d'être favorisé par rapport à Norris à un moment ou un autre de la saison, Piastri a répondu qu'il ne souhaitait pas avoir ce genre de discussions.
«Même si, en fin de compte, ça ne peut être que l'un d'entre nous, je pense que la situation doit changer radicalement pour que ces discussions puissent commencer, et elles sont encore très lointaines, a fait valoir Piastri.
«Pour l'instant, tout ce que je peux demander, c'est d'avoir une chance équitable de tenter de remporter le championnat, et c'est aussi ce que je souhaite. Donc non, je ne suis pas du tout disposé à m'engager dans ces discussions.»