Présentation, dimanche, du prestigieux Grand Prix de Formule 1 de Monaco, une épreuve que tous les pilotes rêvent de remporter une fois au cours de leur carrière.

Gilles Villeneuve l'a remporté en 1981 alors que Jacques Villeneuve n'a jamais fait mieux qu'une quatrième place.

Quant à Lance Stroll, il aura l'occasion en fin de semaine de faire mieux que sa 15e position enregistrée il y a deux ans.

À Monaco rien n'est pareil. Le contexte de cette course historique est différent, baigné dans le luxe, mais pour les pilotes, le travail ne change pas.»

« Je ne regarde pas trop les bateaux, non! », rigole Stroll.

Avec 19 virages sur ce circuit étroit clôturé de rails. Les dangers sont nombreux et les temps de réaction sont minimes pour les pilotes.

« Ils sont partout, il n'y a pas trop de marge ici », confirme le Québécois. « On n'a pas le temps de réfléchir. Les yeux doivent rester ouverts, no blinking. »

Une petite erreur, sur une fraction de seconde, et c'est la catastrophe. Pourtant les pilotes adorent ce circuit. Pour Lance Stroll, sa portion préférée est le dernier secteur, situé tout près de la piscine.

« C'est incroyable au volant d'une Formule 1. C'est plus vite qu'à chaque jour au volant d'une Fiat 500. »

Après deux passages difficiles à Monaco, le pilote québécois sait dans quel état d'esprit se comporter entre les rails.

« On doit rester calme derrière le volant. C'est une piste où le plus tranquille tu es, le plus rapide tu seras. »

Par ailleurs Lance Stroll se réjouit du retour au calendrier l'an prochain du Grand Prix des Pays-Bas, où il a connu la victoire en F3, sur le circuit de Zandvoort, qui est très technique, rapide et potentiellement dangereux.

« Le danger fait partie de la F1 »