Lance Stroll s'apprête à amorcer sa deuxième saison en Formule 1, même si les actuels essais tenus à Barcelone sont quelque peu perturbés ces jours-ci.

Avant le premier Grand Prix prévu à Melbourne le 25 mars, le Québécois s'est surtout exercé sur simulateur et a pris part à des réunions avec les ingénieurs de son équipe, question de perfectionner sa nouvelle voiture et de s'y sentir à l'aise. Il s'est aussi reposé avant une longue saison.

« J’ai pris un peu de temps pour faire du ski, faire autre chose, a-t-il souligné en entrevue à RDS. J’étais au Canada pour Noël et le Nouvel An. C’était bien de voir mes amis et passer un peu de temps au Canada. J’ai travaillé durant le mois de janvier et février, on a regardé ce qu’on a fait l’an passé pour améliorer des choses où ce n’était pas parfait et améliorer des choses qu’on faisait déjà bien. Maintenant on continue à travailler jusqu’à Melbourne. J’ai un bon groupe autour de moi, je me sens très bien dans l’équipe. »

Parmi ces points forts, Stroll retient certains moments en particulier en 2017. Des évènements sur lesquels il peut bâtir.

« À Montréal, quand j’ai eu mes premiers points chez moi, c’était très spécial pour moi. À Bakou, quand j’ai été sur le podium, c’était une journée extraordinaire. Puis il y a Monza, où j’ai commencé sur la première ligne. Juste en général, il y a plein de courses comme au Mexique, en Malaisie et à Singapour où on a marqué des points. »

D’ailleurs, Montréal a semblé être un moment tournant pour lui.

« Il y a eu une progression. Après Montréal, j’ai compris des affaires. Ça faisait un certain temps qu’on travaillait tous ensemble pour améliorer la voiture et mon pilotage. Il avait fallu que je m’adapte un peu après la F3 de 2016. Ça a pris un peu de temps pour changer des affaires, mais après Montréal, c’est vraiment là que j’ai pris un step. Les courses d’après, j’ai commencé à obtenir des points et à me sentir mieux dans la voiture. »

La suite logique pour Stroll est donc de continuer cette progression. Par contre, la compétition sera féroce comme d’habitude.

« Avec McLaren qui a un moteur Renault, ça va les aider beaucoup. Renault semble très fort. Quand on a vu les temps qu’ils faisaient, il va y avoir beaucoup de compétition cette année. On doit voir où on va être et si la voiture est compétitive et si on peut marquer des points. Si je peux marquer des points et être à niveau pour mettre la voiture à la meilleure place. »

« Il faut être constant durant l’année. L’année passée, j’ai fini sept fois dans les points. Mais cette année, on voudrait progresser, par exemple en étant 14 fois dans les points. C’est vraiment ça qu’il faut améliorer. »

Pour ce faire, Stroll sait qu’il doit faire mieux en qualifications. Il se rappelle d’avoir notamment vécu quelques pépins techniques la saison dernière.

« J’ai travaillé beaucoup sur les qualifications. Il y a aussi eu beaucoup de malchance l’année passée, par exemple au Japon et au Texas. Ce n’est pas que c’est terrible, mais c’est sûr qu’on peut s’améliorer. Pendant l’hiver, j’ai essayé d’améliorer mon pilotage dans certaines facettes en vue des qualifications et des courses. »

Reste que le jeune pilote de 19 ans ne veut pas se mettre inutilement de la pression sur les épaules pour arriver à son but.

« Je fais mes affaires. En bout de ligne, il faut juste que j’aille sur la piste et que je fasse du mieux que je peux. Ça ne change pas les choses si je me mets de la pression. On va voir, l’année est longue. Il y a 21 courses durant l’année. Il faut prendre ça tranquille, rester dans le moment, ne pas paniquer. Il y a des journées difficiles, mais il ne faut trop s’exciter non plus quand ça va bien. Il faut rester calme et c’est ce que je vais faire. »

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