SILVERSTONE, Royaume-Uni – Le point sur le marché des transferts avant le Grand Prix de Grande-Bretagne, 10e manche (sur 21) de la saison 2018 de Formule 1, disputé dimanche sur le circuit de Silverstone (Angleterre).

Peu de suspense du côté de Mercedes, l'écurie allemande devrait conserver le duo formé par le Britannique Lewis Hamilton et le Finlandais Valtteri Bottas, parfait no 2. La question est de savoir quand tombera la confirmation. Le quadruple champion du monde et son équipe depuis 2013 prennent le temps pour renégocier leur association, qui pourrait être la dernière en F1 pour Hamilton, âgé de 33 ans et qui ne cache pas rêver de musique et de mode. Il se murmure qu'ils pourraient officialiser cette fin de semaine, à l'occasion du Grand Prix national du Britannique, garantie d'un retentissement maximal.

Chez Ferrari, l'avenir du Finlandais Kimi Räikkönen, doyen du plateau, fait une fois de plus l'objet de spéculations. Mais une fois n'est pas coutume, on ne parle plus seulement de retraite, à 38 ans, mais d'un possible départ pour McLaren, en remplacement de l'Espagnol Fernando Alonso, que sa quête de Triple couronne du sport automobile (GP de Monaco, 24 Heures du Mans et 500 miles d'Indianapolis) pourrait amener à se concentrer sur le Championnat du monde d'endurance (WEC) et l'IndyCar. Interrogé sur la question au GP d'Autriche la semaine dernière, « Iceman » a botté en touche dans son style caractéristique : « je n'ai aucun intérêt à me mêler de ces inepties, écrivez ce que vous voulez, comme vous le faites toujours », a-t-il asséné.

La rumeur voit le Monégasque Charles Leclerc, issu de la Ferrari Driver Academy, prendre dans un futur très proche la place de Räikkönen au volant de la deuxième monoplace de la Scuderia. Certes le pilote de 20 ans impressionne avec Sauber pour sa première saison en F1, mais Ferrari, malgré les rumeurs récurrentes de remplacement du Finlandais, s'est jusque-là montrée très conservatrice et on sait l'Allemand Sebastian Vettel satisfait de son actuel équipier.

Pilote à l'avenir le plus discuté depuis le début de la saison, l'Australien Daniel Ricciardo, en fin de contrat avec Red Bull, serait finalement sur le point de prolonger, à en croire ses patrons Christian Horner et Helmut Marko et son coéquipier Max Verstappen. Point donc de Mercedes, de Ferrari ou même de McLaren, avec qui la rumeur lui a prêté des discussions ces dernières semaines. Le pilote de 29 ans, qui assure ne plus se satisfaire de ses sept victoires en GP et rêve d'une voiture capable de lui offrir le titre mondial, ferait donc le pari risqué de Honda, qui motorisera Red Bull, en lieu et place de Renault, à compter de l'an prochain. La réponse ne devrait pas se faire attendre bien longtemps : Ricciardo ne cesse de répéter qu'il veut être fixé avant la trêve du mois d'août.

Après un début de saison émaillé d'incidents en piste, le Français Romain Grosjean, en fin de contrat avec Haas, a jusqu'à la trêve estivale pour convaincre l'écurie américaine de le conserver en 2019, disait son directeur d'équipe Guenther Steiner avant le GP d'Autriche. Le pilote de 32 ans l'a manifestement pris au pied de la lettre, avec une quatrième place au Red Bull Ring.

L'avenir du Néo-Zélandais Brendon Hartley, qui ne brille pas chez Toro Rosso, apparaît compromis, peut-être même avant la fin de saison.

Le Polonais Robert Kubica, pilote d'essais de Williams, travaille lui toujours à un retour dans la catégorie reine du sport automobile en tant que titulaire.