NÜRBURGRING, Allemagne - Les deux pilotes Mercedes, Lewis Hamilton et Valtteri Bottas, ont estimé samedi que la Formule 1 n'avait plus besoin des essais libres du vendredi et donc qu'un week-end de Grand Prix dure trois jours.

À nouveau dominateurs samedi en qualifications, le Britannique et le Finlandais, en position de tête pour la troisième fois de la saison et la 14e fois de sa carrière, partiront en première ligne dimanche au GP de l'Eifel. Ils ont déjà remporté à eux deux, cette saison, huit manches sur dix.

« Je ne pense pas qu'on a besoin d'être en piste le vendredi », a dit Hamilton samedi, interrogé sur la pluie et le brouillard qui avaient obligé les organisateurs à annuler les deux séances d'essais libres de vendredi.

Bottas est de l'avis de son meneur: « Dans un week-end normal (de F1), je pense qu'il y a trop d'essais », a-t-il ajouté. « Au bout du compte, tout le monde est capable de trouver les bons réglages, mais si on passait moins de temps en essais, peut-être que certains pilotes auraient plus de mal à les trouver. »

Le Finlandais estime même que si Mercedes avait disputé les deux séances d'essais libres de vendredi, le gain en performance aurait été marginal. Et le résultat est le même que d'habitude, ce week-end: 72e monopole en première ligne pour les Flèches d'Argent... désormais noires en l'honneur du mouvement « Black Lives Matter ».

Pour Max Verstappen, le leader de Red Bull, c'est bien de pouvoir travailler le vendredi soir sur les résultats des premiers essais libres, de travailler sur des détails, mais s'il n'y a qu'une seule séance le samedi matin, comme ce week-end au Nürburgring, « on se met tout de suite dans l'action et c'est très différent ».

Ce week-end de deux jours, pour cause de météo, va servir en fait de répétition pour le GP d'Emilie-Romagne prévu le 1er novembre sur le circuit d'Imola, avec une seule séance d'essais libres de 90 minutes, le samedi matin.