MONACO – Ceux et ce qu'il faudra surveiller dimanche lors du Grand Prix de Monaco, 6e manche du Championnat du monde de Formule 1.

Ferrari, la victoire sinon rien?

La Scuderia n'a encore pas gagné de course cette saison et n'est même pas arrivée à monter sur le podium lors du dernier GP en Espagne. Plus grave encore, ses pilotes Sebastian Vettel – vainqueur à Monaco en 2011 et 2017 – et Charles Leclerc, le local de l'étape à Monaco à la recherche d'une première victoire en F1, ne sont que 4e et 5e au classement provisoire du championnat désormais devancés par Max Verstappen (Red Bull). Pour Mattia Binotto, qui a pris en main l'écurie cette année, Monaco prend des airs de quitte ou double mais ses monoplaces, puissantes, sont moins à l'aise dans les virages que les Mercedes et à Monaco... il n'y a que ça.

Red Bull : Verstappen en quête de rédemption

L'an dernier, le jeune Néerlandais avait envoyé sa Red Bull dans les rails aux essais libres, se privant de qualification et donc de toute chance de victoire. C'est son coéquipier Daniel Ricciardo qui l'avait emporté, montrant les capacités des monoplaces autrichiennes sur ce tracé sinueux. Le moteur Honda qui les équipe désormais est fiable mais manque de puissance. Or à Monaco, ce n'est pas cela qui compte. Verstappen s'est aussi bien calmé et a terminé les 14 dernières courses dans les points.

Bottas piqué au vif?

Le Finlandais de Mercedes n'a pas trop apprécié se faire battre par son coéquipier Lewis Hamilton en Espagne et devoir lui céder la 1re place au classement provisoire du championnat alors qu'il partait en position de tête. Il arrive à Monaco avec pour seule idée de reprendre son bien, même s'il n'y a jamais gagné et qu'Hamilton y compte deux victoires, la dernière il y a quand même trois ans. Tous deux auront aussi à coeur de vaincre pour dédier leur éventuelle victoire à Niki Lauda, décédé lundi et qui était président non-exécutif de l'écurie Mercedes.

Les Renault pour un sursaut?

Douze malheureux points au Championnat pour une triste 8e place, une belle paire de pilotes dont Daniel Ricciardo, le vainqueur à Monaco l'an dernier lorsqu'il était chez Red Bull que Renault motorisait. La situation devient critique chez les jaune et noir qui n'ont marqué que lors de deux des cinq courses déjà disputées cette année avec une place de 7e pour Nico Hülkenberg et une autre pour Ricciardo. L'Australien saura-t-il retrouver dimanche sa vista de l'an dernier pour tirer sa nouvelle écurie de l'ornière?

« Le danger fait partie de la F1 »