La Formule 1 est en période de transformation.

Depuis janvier, l'ère Bernie Ecclestone a laissé place à celle du groupe Liberty Media, qui entend bien apporter des changements.

 « S’il y a un des aspects extrêmement positifs de l'arrivée de Liberty, c'est qu'ils arrivent avec des idées nouvelles, une nouvelle vision, explique le promoteur du Grand Prix du Canada, François Dumontier. Liberty l'a clairement dit à son arrivée, elle aimerait faire d'une semaine de Grand Prix, une semaine équivalente à celle d'un Super Bowl. Et moi j'embarque dans cette vision-là. »

Un vent de fraîcheur donc, mais qui apporte aussi des idées qui ne font pas l'unanimité. Comme celle d'augmenter le nombre de courses par année de 21 à 25.

 « Je pense que ça va être un défi d'essayer de condenser 25 courses dans une saison de Formule 1, qui est déjà très longue et dans laquelle il y a beaucoup de voyagement, mais je pense que Liberty a cette vision-là, ce désir », laisse entendre Dumontier.

Afin de réaliser un tel tour de force, Liberty Media jongle avec l'idée de regrouper géographiquement les Grand Prix, ce qui pourrait avoir un impact sur la date de présentation de celui du Canada qui célébrera cette année ses 40 ans de présentation sur le circuit de l’Île Sainte-Hélène.

 « Comme promoteur de course, nos dates sont un actif très précieux. Le Grand Prix du Canada est en juin depuis 1982 et les gens le savent que c'est en juin. Alors ça aussi c'est un défi. Ça fait partie des idées qu'ils ont amenées, qu'on va discuter, mais je ne pense pas que c’est demain la veille qu'on va voir ce genre de calendrier là », avance Dumontier.

Chose certaine, Montréal sera aux premières loges de toute cette évolution, puisque le Grand Prix du Canada est assuré jusqu'en 2029.