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RÉSULTATS

Max Verstappen veut s'imposer à la maison au Grand Prix des Pays-Bas

Max Verstappen Max Verstappen - Getty
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Vainqueur sans conteste du dernier Grand Prix de Formule 1 en Belgique voisine dimanche dernier, le Néerlandais Max Verstappen, meneur du championnat du monde de F1, vise une quatrième victoire consécutive ce week-end, cette fois-ci chez lui, aux Pays-Bas.

Devant une « Orange army » acquise à sa cause, « Mad Max » s'attend déjà à une fin de semaine « assez folle » sur ses terres. « Ce sera génial d'avoir ma famille à mes côtés pour me soutenir, je vais juste profiter du week-end avec tous les fans », s'impatiente-t-il déjà.

Sur le circuit côtier de Zandvoort, dont le nom a marqué l'histoire du sport auto avec trente GP entre 1952 et 1985 - avant de revenir au calendrier en 2021 - le local de l'épreuve espère également l'emporter comme sur le mythique tracé de Spa-Francorchamps (Belgique), où il a réalisé des prouesses pour s'imposer le week-end dernier .

Dimanche, devant son public venu en masse, le Néerlandais - né en Belgique d'une mère belge - avait écrasé la concurrence : lancé depuis une inhabituelle 14e place après une pénalité pour un changement de moteur, il est solidement parvenu à replacer sa Red Bull tout en haut du classement.

Avec cette victoire - sa troisième d'affilée et sa neuvième de la saison - Verstappen a pris une sérieuse option sur la victoire en championnat : la concurrence est déjà reléguée à près de 100 unités du leader, à l'aube de la 15e course de la saison (sur 22).

Leclerc et Ferrari largués

Le pilote Red Bull compte 93 points d'avance sur son coéquipier Sergio Pérez. Soit plus de trois jokers d'avance, sachant qu'une course vaut au maximum 26 points (dont un point pour le meilleur tour en piste).

Le Mexicain a, lui, profité de sa deuxième place arrachée en Belgique pour reprendre la position de dauphin au championnat au Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), un temps meneur en début de saison, désormais troisième et relégué à 98 unités du Néerlandais.

Pour Verstappen, la question n'est plus de savoir si, mais quand il sera titré. S'il s'impose à Zandvoort, puis à Monza le week-end prochain et à Singapour début octobre et que ses poursuivants au championnat, dans le même temps, n'arrachent aucun point, le champion du monde en titre pourrait alors être sacré dans la cité-État singapourienne.

Face à ce scénario extrême, le Néerlandais préfère temporiser avant l'arrivée du paddock chez lui. À Zandvoort, « il y a beaucoup plus d'appuis au sol (que sur le circuit de Spa-Francorchamps, ndlr), il sera donc plus difficile pour nous d'être dominants, je m'attends à ce que les Ferrari soient fortes là-bas ».

Mais la Scuderia ne se fait guère d'illusions sur le classement général : « Le championnat apparaît sans aucun doute extrêmement difficile désormais, avec le rythme qu'ils (les Red Bull, ndlr) ont affiché », a reconnu Leclerc, jugeant même l'écart de performance « inquiétant » en Belgique.

Le pilote Ferrari a de quoi avoir des sueurs froides car l'écurie au cheval cabré, deuxième au classement des constructeurs, ne cesse de céder du terrain à sa rivale : 118 points séparent aujourd'hui les deux écuries. Un gouffre.

« Travailler dur »

La fin de saison s'annonce donc a priori comme une promenade de santé pour Red Bull et son prodige de 24 ans, bien partis pour mettre fin à la série de huit titres constructeurs consécutifs de Mercedes, actuel troisième.

À Zandvoort, le constructeur allemand, en difficulté cette saison, voudra surtout tourner la page d'un GP de Belgique catastrophique pour Lewis Hamilton, contraint d'abandonner après un accrochage avec l'Espagnol Fernando Alonso - un choc vertical mesuré à 45 G pour le Britannique...

Après ce week-end difficile pour Mercedes, toujours en quête d'une première victoire cette saison, le patron Toto Wolff assure que l'écurie a « travaillé dur pour comprendre [ses] difficultés à Spa », et tenter de remonter la pente aux Pays-Bas, où Hamilton avait terminé 2e l'année dernière au volant de sa flèche d'argent. 

Le tracé néerlandais pourrait aussi être l'occasion pour un autre écurie, la Française Alpine, de confirmer ses avancées après son « meilleur week-end de la saison », selon le Normand Esteban Ocon, remonté de la 16e à la 7e place sur le circuit de Spa.