Vous pourrez suivre les 1re et 2e séances d'essais libres du GP de Turquie dans notre environnement multiplex, vendredi à 4 h 30 et 8 h.

Ceux et ce qu'il faudra surveiller lors du Grand Prix de Turquie, 16e manche sur 22 de la saison de Formule 1, sur le circuit d'Istanbul Park de vendredi à dimanche:

Le tarmac 

Après sept Grands Prix de 2005 à 2011, l'Istanbul Park a attendu 2020, et un ajout fortuit au calendrier en pleine pandémie de Covid-19, pour accueillir à nouveau la F1. Pour être fin prêt, les organisateurs avaient alors eu l'idée de refaire l'asphalte quinze jours avant la course. 

L'enfer est pavé de bonnes intentions, Lewis Hamilton aurait pu utiliser l'expression, mais avait préféré d'autres termes : c'est « de la merde avec un grand M (...) Comme dans une voiture de route sur la glace, c'est terrifiant ». Ajouté à la pluie, le bitume avait offert son lot de tête-à-queues dominicaux. Mais au final, c'est Hamilton qui s'était imposé. Cette saison, la piste a été traitée pour permettre plus d'adhérence. Il faudra voir, avec encore des chances de pluie, le résultat.

Sainz en fond de grille

Comme pour le Monégasque Charles Leclerc à Sotchi il y a quinze jours, Ferrari monte une nouvelle version de son moteur hybride sur la monoplace de Carlos Sainz Jr. Comme le prévoit le règlement dans ce cas, l'Espagnol s'élancera en fond de grille de départ. Il tentera de remonter dans les points, objectif non réussi par Leclerc en Russie (15e). 

Nouveau pilote de la Scuderia cette saison, Sainz (6e mondial, 112,5 points) fait mieux que son équipier (7e, 104 points) pour le moment. Ferrari est en transition, entre leur pire saison en 2020 depuis quarante ans (6e place des constructeurs) et un renouveau espéré en 2022. D'ailleurs, le patron de l'écurie italienne Mattia Binotto ne sera pas en Turquie, préférant rester à l'usine de Maranello « pour se concentrer sur le développement de la monoplace de l'an prochain », a indiqué Ferrari.

Red Bull prépare l'après-Honda

Red Bull aussi prépare son avenir. L'écurie a trouvé les armes pour lutter avec Mercedes pour le titre, avec notamment son moteur Honda. Or, le motoriste japonais quitte la F1 en fin de saison. Red Bull arborera d'ailleurs ce week-end une livrée spéciale blanche et rouge pour rendre hommage à Honda (à défaut de le faire au GP du Japon, annulé). 

Comme déjà annoncé, Red Bull pourra utiliser la technologie Honda à partir de 2022. Jeudi, un communiqué est venu préciser la future collaboration des deux partenaires : « Honda soutiendra Red Bull Powertrains (département moteur de l'écurie, ndlr) en assemblant les unités de puissance, en fournissant une assistance technique sur le circuit et une assistance aux opérations de course en 2022 ».

Puis, « à partir de 2023, Red Bull Powertrains prendra la responsabilité de toute la fabrication et de l'entretien des moteurs de Red Bull Racing et de la Scuderia AlphaTauri. Par ailleurs, pour assurer la continuité de l'équipe, des employés de Honda Racing Development UK (au Royaume-Uni) seront transférés à Red Bull Powertrains ».

Ensuite, Red Bull développera son propre moteur à partir de 2026, année qui doit voir l'entrée en vigueur d'une nouvelle réglementation en la matière. Un nouveau règlement moteur est actuellement en discussion entre les acteurs présents et potentiellement nouveaux, comme le groupe Volkswagen, qui pourrait intégrer la Formule 1 à cet horizon.