Ceux et ce qu'il faudra surveiller lors du Grand Prix d'Italie, 9e manche du Championnat du monde de Formule 1, sur le circuit du Mugello de vendredi à dimanche.

Surprise, des spectateurs!

En petit nombre et pour la plupart invités par Ferrari qui fête au Mugello son 1000e Grand Prix. Mais c'est une première cette saison où toutes les épreuves se sont jusqu'ici déroulées à huis-clos pour cause de pandémie de nouveau coronavirus. Les protocoles sanitaires seront très stricts et les tribunes loin d'être remplies. Mais les pilotes pourront voir du coin de l'oeil drapeaux et autres casquettes et non plus des gradins vides.

Ferrari, une fête au goût amer

Ce 1000e Grand Prix sur ses terres aurait dû être pour la Scuderia l'occasion de rappeler qu'elle est la seule à avoir participé à toutes les éditions du championnat du monde de F1 depuis sa création en 1950. Mais l'attention se portera surtout sur les déboires de Charles Leclerc et de Sebastian Vettel qui se débattent avec une monoplace qui n'est pas à la hauteur et les relègue loin des premiers. Vettel, dont la dernière saison pour le cheval cabré est catastrophique, a vu son passage chez Racing Point l'an prochain être annoncé jeudi, une forme de pied de nez à son employeur jusqu'en décembre.

Gasly, le nouvel enfant chéri de la F1

Le jeune Français, 24 ans, a créé la surprise de la saison en triomphant à Monza, déjouant tous les pronostics. Son AlphaTauri n'est pas la meilleure voiture du plateau mais le Normand sait en tirer la quintessence. Au Mugello, que les pilotes et les écuries ne connaissent pas, il pourrait tirer à nouveau son épingle du jeu, parachevant une formidable résurrection après avoir touché les tréfonds l'an dernier lorsqu'il avait été congédié sans façon de chez Red Bull en cours de saison. Son but inavoué sera sans doute de dépasser celui qui l'y avait remplacé, le Thaïlandais Alexander Albon, sur lequel il ne compte plus au championnat que 5 points de retard.

Renault, quand le podium devient mirage

L'écurie française a raté l'occasion de profiter de la roulette russe de Monza et a dû laisser les places sur le podium à AlphaTauri mais surtout à ses rivales directes au championnat McLaren et Racing Point. À en croire Daniel Ricciardo, l'Australien qui rejoindra McLaren l'an prochain, le podium n'est pas loin. Il serait bienvenu pour une écurie qui s'appellera l'an prochain Alpine et arborera une livrée bleu-blanc-rouge