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RÉSULTATS

Accident de Charles Leclerc; Frédéric Vasseur s'impatiente à propos des médias

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Frédéric Vasseur n'est pas pompier, mais le directeur de Ferrari en a assez d'avoir à éteindre des feux.

Lors de la traditionnelle conférence de presse des directeurs d'écurie en marge du Grand Prix de Formule 1 du Canada, Vasseur a dû répondre à plusieurs questions sur des rumeurs dans les médias italiens concernant son avenir à la tête de Ferrari, ainsi que celui du pilote Charles Leclerc.

Habile, mais à bout de patience, Vasseur a dit en avoir assez de ces rumeurs qui reviennent « chaque semaine ».

« Je ne comprends pas leur objectif. Peut-être que c'est de "planter" l'équipe. Si c'est le cas, je ne comprends pas pourquoi. C'est peut-être la seule façon pour ces médias d'exister », a-t-il rétorqué, vendredi.

« Nous nous battons pour un championnat où chaque détail fait une différence et, dès le début du week-end, on ne fait que parler de ça. Si leur objectif est de nous placer dans cette situation, ils l'ont atteint. Ce n'est pas comme ça que vous gagnez un championnat, ou du moins pas avec ce type de journalistes autour de nous », a enchaîné Vasseur au sujet des distractions associées à ces rumeurs.

Le Français âgé de 57 ans s'est dit surtout fâché pour les membres de l'équipe ciblés dans les rumeurs, ainsi que leur famille.

« Quand un journaliste écrit que Ferrari va recruter quelqu'un pour un rôle précis, il y a déjà quelqu'un qui occupe cet emploi. Il va se demander si son emploi est en danger, si le journal dit vrai, a souligné Vasseur. C'est comme ça chaque jour en Italie. Trop, c'est trop. Nous devons pouvoir travailler dans un environnement sain. »

Vasseur est à la tête de Ferrari depuis la saison 2023. L'équipe a terminé au troisième rang du championnat des constructeurs en 2023, puis au deuxième rang l'an dernier. Cette saison, la « Scuderia » occupe à nouveau le deuxième rang après neuf courses, loin derrière McLaren, cependant. L'échiquier pourrait être ébranlé en 2026 en raison des changements de réglementation pour les voitures.

Après Leclerc et Lewis Hamilton jeudi, Vasseur a rappelé que l'équipe n'allait pas se satisfaire du deuxième rang, consciente des attentes élevées des partisans italiens.

« Nous travaillons les trois ensemble dans l'objectif de ramener Ferrari au sommet », avait dit Leclerc lors d'une mêlée de presse, jeudi.

Leclerc a donné un vote de confiance à Vasseur, tout comme Hamilton, qui a rappelé que la présence de Vasseur à la tête de Ferrari avait été un facteur dans sa décision de quitter Mercedes après 12 saisons, au profit de l'équipe italienne.

S'ils ont aussi admis que ce genre de rumeurs venait avec le territoire, Vasseur a été clair dans son désir des les voir prendre fin.

« Chaque fois qu'il donne une entrevue, Charles dit qu'il veut rester chez Ferrari, puis, le lundi suivant, on lit un article disant que Charles ne sera plus là l'an prochain, a raconté Vasseur. Je ne sais pas quoi faire. Je répète la même chose chaque semaine. C'est comme ça.

« J'ai une bonne relation avec Lewis et Charles. Nous avons le même objectif. Tout est là pour que nous fassions un bon travail », a-t-il ajouté.

La journée de travail a cependant été moins bonne pour Ferrari, vendredi. Leclerc a percuté le muret de sécurité durant la première séance d'essais et les mécaniciens n'ont pas été en mesure de compléter les réparations avant la deuxième séance. Il aura donc peu de temps pour se préparer pour les qualifications, samedi.

De son côté, Hamilton a pris le cinquième rang de la première séance, et le huitième de la deuxième.