Fais ton classement des pilotes


Connais-tu ton Lance Stroll?

 

Enfin, les voitures prendront la piste dans quelques heures seulement en Australie pour la première séance d’essais libres de la saison. À quoi doit-on s’attendre cette saison? Difficile de s’avancer avant de connaître les résultats du premier Grand Prix. Oui, les équipes ont roulé pendant huit jours sur le circuit de Barcelone lors des essais hivernaux, donnant quelques indices sur leur rapidité et leur fiabilité, mais il est toujours délicat d’en tirer des constats.

 

Comme la saison dernière, je vous propose donc en ce début de saison un rapide tour d’horizon de chaque équipe. Je vous exposerai mes attentes et quelques réflexions, avec, aussi, un petit résumé des essais hivernaux pour chaque écurie.

 

Mercedes toujours au sommet

 

On a travaillé fort chez Mercedes pendant les essais hivernaux. Ça se voit rapidement lorsqu’on regarde le nombre de tours complétés lors des huit journées disponibles pour les équipes. Les flèches d’argent ont bouclé le plus de tours avec un total de 1190. C’est d’ailleurs la seule équipe à avoir franchi le plateau des 1000 tours.

 

Nombre de tours lors des essais hivernauxOn a aussi vu plusieurs modifications sur la voiture de la première à la deuxième semaine d’activité. Bref, Mercedes n’a pas lésiné sur les efforts. L’écurie allemande a amassé beaucoup de données en vue de la prochaine saison et la voiture sera encore une fois parmi les plus fiables du plateau.

 

En termes de rapidité, il est vrai que les temps au tour n’étaient pas particulièrement impressionnants, surtout lors de la première semaine... et ça ne cause franchement pas d’inquiétudes. Lors de la dernière journée, Lewis Hamilton a rassuré les sceptiques avec le deuxième temps des essais, seulement trois millièmes de secondes derrière Sebastian Vettel. Mercedes a remporté les cinq derniers championnats des pilotes et des constructeurs et ils ont battu Ferrari pour le développement de la voiture en cours de saison l’an dernier, en plus de faire moins d’erreurs stratégiques. En résumé, ils commencent encore une fois la saison à titre de favoris.

 

Pour ce qui est des pilotes, il n’y a pas beaucoup à ajouter concernant Lewis Hamilton. Il a été brillant l’an dernier, limitant les erreurs au strict minimum. Il est cinq fois champion du monde et il semble garder le même niveau de motivation. Il n’y a aucune raison de croire que son niveau baissera, bien au contraire, il est le pilote à battre.

 

Dans le cas de Valtteri Bottas, celui-ci devra se relever après une saison difficile. Sans victoire l’an dernier, Bottas sera sous pression constante cette année. Avec Esteban Ocon sans volant, mais toujours au sein de la famille Mercedes, il est clair que Bottas jouera son avenir. Toutefois, il ne faut pas oublier que le Finlandais est talentueux et il est capable de rebondir. L’an dernier, il aurait facilement pu récolter au moins deux victoires, soit à Bakou où il a été victime d’une crevaison dans les derniers tours, et en Russie, où il a dû laisser la victoire à son coéquipier en raison de consignes d’équipe. À lui de rebondir et de monter sur la plus haute marche du podium quelques fois cette année.

 

La Scuderia a-t-elle appris de ses erreurs?

 

Chez Ferrari, les essais hivernaux ont été un soulagement. S’il y a un gagnant à tirer de ces essais, il faut se tourner vers les Rouges. Sebastian Vettel et Charles Leclerc ont été très rapides tout au long des essais et les Rouges ont terminé au deuxième rang pour le nombre de tours complétés. Même s’il est sans doute trop tôt pour faire ce genre de constat, avec les informations disponibles avant le début de la saison, on peut croire que Ferrari arrive à Melbourne avec la meilleure voiture.

 

Sauf que la saison est longue et ce ne serait pas la première fois que Ferrari commence une saison du bon pied avant de laisser toute la place aux Mercedes plus elle avance. Cette fois, Ferrari devra faire du meilleur travail de développement sur la voiture. Cette fois, Ferrari devra éviter les erreurs stratégiques qui lui ont fait perdre de précieux points. Cette fois, Sebastian Vettel devra être au sommet de son art toute la saison et ne pas laisser la pression l’affecter plus le championnat avance. Le pilote allemand jouera gros, lui aussi, cette saison. Personne ne doute de son talent, mais peut-il sortir vainqueur d’une bataille de tous les instants avec Lewis Hamilton? Ça reste encore à prouver.

 

L’écurie italienne a amené un peu de sang neuf. Le départ du chef d’équipe, Maurizio Arrivabene, devrait faire du bien à une équipe qui avait besoin de changer la recette. Mattia Binotto le remplace. Auparavant directeur du département technique de l’écurie, il aura la tâche de gérer la forte pression et de faire de la Scuderia une équipe gagnante.

 

Bien sûr, l’autre qui arrive et qui fait beaucoup jaser, c’est Charles Leclerc. Ferrari a pris un pari qu’elle ne prend que très rarement en faisant confiance à un pilote aussi jeune et aussi peu expérimenté. Leclerc sera certainement l’un des principaux centres d’attention tout au long de la saison. Je m’attends à une petite période d’adaptation pour lui, mais rapidement, il devrait être en mesure de se battre pour des victoires. Pourra-t-il se battre pour le titre dès cette année? J’aurais eu tendance à dire que non, que c’est encore un peu trop tôt, qu’il a besoin de prendre plus d’expérience... sauf que Leclerc impressionne chaque fois qu’il prend le volant, alors honnêtement, plus rien ne me surprendrait dans son cas! Il faudra aussi voir quelle place Ferrari lui fera si la course au titre est corsée entre Vettel et Hamilton. Une chose est certaine par contre, le travail de Leclerc sera suivi de près et il sera très intéressant de suivre sa progression. Et fini la récréation pour Vettel, qui devra gérer la compétition interne. Si son niveau n’est pas au sommet, cette année, il se pourrait bien que son coéquipier le devance!

 

Red Bull et Honda, un mariage heureux ou houleux?

 

Chez Red Bull, les résultats lors de la prochaine saison devraient se résumer à un mot japonais : Honda.

 

Classement des 10 premiers pilotes aux essais hivernauxChristian Horner et Red Bull ont pris ce pari l’an dernier après des années difficiles avec le moteur Renault. L’idée derrière cette décision est que Red Bull a davantage de chances de redevenir champion avec un motoriste qui travaille uniquement pour lui, s’assurant ainsi d’une plus grande collaboration, qu’avec Renault qui travaille d’abord et avant tout pour sa propre équipe. C’est une décision qui se justifie facilement et qui pourrait en effet permettre à Red Bull de revenir au sommet. Par contre, à court terme, il y a encore plusieurs questions concernant Honda. Le motoriste n’a rien prouvé depuis son retour en F1 et on se souvient encore très bien de la collaboration cauchemardesque avec McLaren.

 

L’an dernier, l’écurie autrichienne est celle qui a connu le plus d’abandons, et c’était avec le moteur Renault (bien que plusieurs de ces abandons n’ont rien à voir avec le moteur). Difficile pour Honda de faire pire à ce point de vue. Malgré tous ces abandons, Red Bull a quand même pris le troisième rang avec une très confortable avance sur Renault. À court terme, ce sera encore une fois l’objectif. Perdre ce troisième rang, surtout au profit de son ancien motoriste, serait une catastrophe pour Red Bull. Une fois que Honda aura prouvé son progrès et sa fiabilité, Red Bull pourra regarder devant, mais pour l’instant, la troisième place serait déjà un bon départ pour cette collaboration. Par contre, si Honda a fait ses devoirs, Red Bull a le châssis, les moyens et les pilotes pour rivaliser avec les meilleurs. Les partisans rêvent d’une véritable lutte à trois équipes devant.

 

Max Verstappen a maintenant la chance de s’établir comme le pilote numéro un incontestable de l’écurie avec le départ de Daniel Ricciardo. Après un mauvais début de saison, il s’est établi parmi les meilleurs en deuxième moitié de calendrier. A-t-il pris la maturité nécessaire pour être aussi agressif, mais plus constant? À ses côtés, Pierre Gasly n’est pas à prendre à la légère. Le Français est jeune, talentueux et il a fait du bon travail avec Toro Rosso, notamment avec une quatrième place à Bahreïn. Ses sorties de pistes en essais hivernaux ont toutefois coûté cher à son équipe, en temps et en pièces. Il devra éviter de gaffer de cette façon trop souvent.

 

Renault prêt pour la prochaine étape

 

Renault a réussi son objectif l’an dernier en allant chercher le fameux quatrième rang, synonyme de « meilleur des autres ». Ce ne fut pas toujours facile pour l’écurie française qui a obtenu quelques passages à vide, mais le résultat est là. Maintenant, Renault veut continuer de progresser et s’est donné les moyens de ses ambitions en allant chercher Daniel Ricciardo, un pilote constant et capable d’aller chercher des podiums.

 

En effet, le mot podium revient souvent dans les objectifs de Renault pour cette saison. C’est la prochaine étape pour l’écurie française qui pourrait peut-être profiter de l’arrivée de Honda chez Red Bull pour y parvenir. Le plus important pour la marque au losange, c’est aussi de continuer de progresser. Maintenant qu’elle figure au quatrième rang, elle ne doit plus regarder derrière. L’écurie a l’ambition de gagner des courses et redevenir une écurie championne à plus long terme et donc, un retour en arrière n’est pas envisageable pour cette équipe.

 

Le directeur de l’équipe, Cyril Abiteboul, se vante déjà d’avoir le meilleur duo de pilotes de la grille. C’est un peu fort selon moi, mais ce duo figure assurément parmi les plus complets. L’arrivée de Ricciardo sera aussi un beau défi pour Nico Hulkenberg. On reconnaît son talent depuis des années, mais face à un Ricciardo, l’Allemand aura fort à faire pour prouver qu’il fait vraiment partie de l’élite. Il a bien fait lors des essais hivernaux, prenant le meilleur temps parmi tous les pilotes ne faisant pas partie de Ferrari ou Mercedes.

 

Recherche de constance chez Haas

 

essais hivernauxChez Haas, la saison dernière a prouvé que l’écurie américaine est capable de lutter en milieu de peloton et de tirer son épingle du jeu. Souvent, on avait l’impression que la voiture était même plus rapide que la Renault, qui a pourtant le double du budget à sa disposition.

 

Le problème chez Haas, c’est le nombre important de points laissés sur la table en raison d’erreurs. Comment oublier le Grand Prix d’Australie, l’an dernier, lors duquel Kevin Magnussen et Romain Grosjean ont dû abandonner en raison de roues mal fixées? Comment oublier aussi les gaffes de Grosjean en début de saison, ses sorties de pistes à Bakou, en Espagne, en France et aux États-Unis, pour ne nommer que celles-là? Avec seulement un peu plus de constance, qui sait, Haas aurait très bien pu aller chercher le quatrième rang, ce qui aurait été tout un exploit!

 

L’an dernier, Kevin Magnussen a démontré de belles choses, mais quel Romain Grosjean verra-t-on cette saison? Celui qui perd le contrôle de sa voiture sous la voiture de sécurité ou celui qui a obtenu une quatrième place en Autriche? Le succès de Haas passera notamment par ses pilotes. Magnussen et Grosjean sont-ils capables d’être aussi réguliers et rapides que Ricciardo et Hulkenberg? Que Sainz chez McLaren, que Räikkönen chez Alfa Romeo, que Perez chez Racing Point? À eux de le prouver!

 

Du chemin à faire chez McLaren

 

Quelle saison étrange de McLaren l’an dernier. L’écurie est passée du neuvième rang des constructeurs avec 30 points en 2017 au sixième rang en 2018 avec 62 points. Une progression qui rendrait jalouses plusieurs équipes! Et pourtant, on a ce sentiment que l’écurie anglaise a touché le fond l’an dernier, que la saison a été une catastrophe. On s’attendait à tellement plus en raison du changement de moteur de Honda à Renault. Par contre, plus la saison avançait, plus on réalisait que le problème de cette écurie est bien plus profond qu’un simple moteur.

 

McLaren a de plus perdu Fernando Alonso, qui a fait des miracles avec cette voiture l’an dernier. Ce sera donc à deux nouveaux pilotes de relancer cette équipe : Carlos Sainz et Lando Norris. Le premier est un bon pilote avec de l’expérience alors que le deuxième sera une des recrues en F1 cette saison. Deuxième au classement de F2 l’an dernier, Norris est un jeune prometteur qui devrait amener de belles choses à l’écurie.

 

McLaren espère maintenant retrouver du rythme et redevenir un rival sérieux dans la lutte au milieu de peloton. Lors des essais, les deux pilotes se sont maintenus dans le top-10, ce qui est déjà un signe encourageant. Personne ne veut voir une grande équipe comme McLaren reléguée en fond de peloton. Espérons que cette année marquera la fin de la dégringolade et le début du retour de l’écurie.

 

Du budget… et des attentes pour Racing Point

 

Pour une nouvelle équipe, disons que Racing Point devra gérer beaucoup d’attentes cette saison. Au cours des dernières années, Force India s’était distinguée comme l’équipe la plus efficace du plateau, obtenant d’excellents résultats avec un budget des plus limités. L’arrivée de Lawrence Stroll et de son consortium d’investisseurs amène une stabilité financière qui devrait permettre à l’écurie d’avoir, désormais, les moyens de ses ambitions. D’ailleurs, j’ai fait une chronique complète sur les défis de Racing Point lors du dévoilement de la voiture, chronique que vous pouvez lire ici.

 

« Très excité pour le début de la saison »

Les essais hivernaux n’auront pas été très positifs pour Racing Point. Les 14e et 18e places de Lance Stroll et Sergio Perez ne sont guère impressionnantes, mais surtout, c’est le faible nombre de tours (625) qui se montre légèrement inquiétant. On a eu quelques problèmes techniques qui ont notamment ralenti l’équipe.

 

Il ne faut toutefois pas trop s’inquiéter. L’écurie est habituée à ce genre de performances en essais hivernaux avant d’arriver à Melbourne avec une voiture beaucoup plus évoluée. De plus, cette année, l’écurie aura les ressources pour assurer un développement plus poussé de la voiture en cours de saison. L’écurie devrait donc être en mesure, encore une fois, de lutter en milieu de peloton et de terminer régulièrement dans les points. Ce sera du moins l’objectif de l’écurie.

 

Quant aux pilotes, Lance Stroll devra prouver cette saison qu’il a sa place parmi les meilleurs du plateau. Il n’a rien pu prouver l’an dernier en raison de sa Williams, mais cette année sera différente. Il devra s’assurer aussi de suivre le rythme de son coéquipier, l’expérimenté Sergio Perez.

 

Le grand retour d’Alfa Romeo

 

Pour la première fois depuis 1993, le nom Sauber ne figurera pas au Championnat du monde du Formule 1. Après son retour à titre de commanditaire titre l’an dernier, Alfa Romeo prend maintenant le contrôle total de l’écurie suisse. Et pour la première fois depuis longtemps, cette équipe se donnera des objectifs beaucoup plus ambitieux cette saison.

 

L’an dernier, la progression de Sauber a été fulgurante, passant d’une équipe de dernière place à une sérieuse prétendante en milieu de peloton, avec de nombreuses courses dans les points et des participations en Q3 lors des qualifications.

 

Alfa Romeo voudra maintenant poursuivre sur la lancée et prouver que son retour en F1 est à prendre avec beaucoup de sérieux. Le retour dans l’équipe d’un champion du monde en Kimi Räikkönen confirme les prétentions de l’écurie. Il fera équipe avec Antonio Giovinazzi, qui disputera une première saison complète en F1.

 

Ce sera vraiment intéressant de voir comment cette équipe pourra tirer son épingle du jeu cette année. Il ne faut surtout plus croire que cette équipe en est une de fond de peloton, mais pourra-t-elle déjà se battre pour les quatrième ou cinquième rangs des constructeurs dès cette saison? Alfa Romeo pourrait nous réserver beaucoup de surprises!

 

Des essais encourageants pour Toro Rosso

 

Chez Toro Rosso, les tests en Espagne ont démontré de très belles choses. Les deux pilotes ont tiré ont bien fait avec des temps sous les 1 minute 17 secondes et l’écurie a terminé au quatrième rang pour le nombre de tours complétés. De quoi arriver à Melbourne dans un bon état d’esprit.

 

Toutefois, il ne faut pas s’attendre à beaucoup de changements chez Toro Rosso, qui reste une équipe B pour sa grande sœur Red Bull. Ce sera une écurie capable de bons résultats à l’occasion, mais qui ne devrait pas vraiment inquiéter les autres équipes en milieu de peloton.

 

Toro Rosso est surtout une excellente porte d’entrée en Formule 1 pour de jeunes pilotes et ce sera encore une fois le cas avec l’arrivée d’Alexander Albon. Troisième au championnat de F2 l’an dernier, Albon voudra prouver qu’il a sa place dans la catégorie reine du sport automobile. Il fera équipe avec un revenant, Daniil Kvyat. Quelle surprise celle-là! On ne peut pas lui reprocher sa détermination et sa persévérance, lui qui s’était fait montrer la porte de l’écurie Red Bull, puis de Toro Rosso, en raison de ses performances décevantes. Après une année comme pilote d’essai chez Ferrari, il revient encore une fois dans la famille Red Bull. Espérons pour le Russe que cette fois, le mariage ne se terminera pas avec un divorce tumultueux.

 

Williams encore loin derrière

 

Je ne crois pas me tromper en affirmant que la plupart des partisans de Formule 1 espèrent voir Williams se relever rapidement, mais pour l’instant, rien ne nous porte à croire que ce sera cette année. En fait, on a surtout l’impression que la chute libre devrait même se poursuive pour cette écurie qui étaient pourtant l’une des plus grandes en Formule 1 lors des années 90.

 

Williams a manqué les deux premières journées d’essais à Barcelone, ce qui entraîne un retard considérable dans sa préparation. La deuxième semaine aura tout de même été encourageante, mais pour l’instant, la dernière place au championnat semble la seule envisageable pour cette équipe.

 

En plus, le directeur technique, sur qui repose beaucoup d’espoir, Paddy Lowe, a pris congé de l’entreprise pour des raisons personnelles. Rien pour commencer la saison du bon pied.

 

Seul point positif, le duo de pilotes de l’écurie est intéressant. George Russell s’est imposé en F2, dominant un championnat dans lequel il avait tout de même de sérieux rivaux en Lando Norris et Alexander Albon. Il a beaucoup de potentiel et devrait devenir un bon pilote en Formule 1.

 

De l’autre côté du garage, c’est le retour du vétéran Robert Kubica, qui participera au championnat de F1 pour la première fois depuis... 2010! Vu comme une vedette montante à l’époque, Kubica avait subi un terrible accident de rallye qui lui a d’ailleurs laissé des séquelles à un bras. Peu importe ses résultats, son simple retour en Formule 1 est déjà une belle histoire.

 

Malheureusement, ces deux pilotes risquent de ne pas pouvoir se faire justice cette saison avec une voiture qui possède un retard considérable sur les autres. On pourra au moins voir lequel des deux parviendra à battre l’autre...

 

Toutes ces équipes seront donc en action dès cette fin de semaine, et déjà, on aura une bonne idée si mes prédictions risquent de s’avérer... ou si ma lecture de la saison à venir est erronée!  Souhaitons-nous surtout un bon championnat, de belles bagarres en pistes, quelques surprises et pourquoi pas, un championnat qui se règle au dernier Grand Prix à Abou Dhabi!

 

Vous pourrez suivre en direct la séance de qualifications du Grand Prix d’Australie sur RDS dans la nuit de vendredi à samedi à 1 h 45. Quant à la course, ce sera également sur RDS dans la nuit de samedi à dimanche dès 0 h 30 avec l’émission d’avant-course. Je vous souhaite une excellente saison, et pour ceux qui ont envie de me suivre sur Twitter et de jaser de courses avec moi, n’hésitez pas à le faire au @larue_olivier.