Marc Cantin revient pour la nouvelle saison vous parler des performances de nos pilotes et espoirs en séries nationales et internationales.

Parlons d’abord de NASCAR où les préparations des nôtres pour 2017 vont bon train. Mario Gosselin et Martin Roy reviennent en série Xfinity, et la 90 sera en piste lors de l’ouverture de la saison le 25 février avec Mario au volant. D’autre part, on attend des précisions plus tard en février sur la saison d’Alex Labbé ainsi que de tous les autres pilotes de chez nous en NASCAR Pinty’s.

Jesse Lazare - Chris Green - Daniel Morad : 24 Heures de Daytona

Ces trois pilotes de Montréal, ainsi que l’équipe Motorsport In Action (MIA) basée à Saint-Eustache ont connu une fin de semaine fructueuse lors de la présentation des 24 Heures de Daytona. En série « IMSA Continental Challenge », une course de 4 heures courue le vendredi, Lazare et Green faisaient équipe au volant d’une McLaren 570S préparée par l'équipe MIA. Une poussette de la part d’un autre pilote en fin de course leur a coûté un podium et fort probablement la victoire. Cette même équipe sera en piste en mars prochain, lors du week-end des 12 Heures de Sebring.

Le lendemain, Lazare se retrouvait sur une Porsche GT3 de l’équipe américaine Alegra Motorsports pour l’épreuve de 24 heures. Il y partageait le volant avec Carlos de Quesada et son fils Michael, l’Ontarien Daniel Morad et le Danois Michael Christensen, un pilote officiel Porsche. Après une course difficile courue surtout sous la pluie, leur no 28 a remporté la classe GT Daytona (GTD), un petit deux secondes devant l’équipe en 2e place.

La saison 2017 commence sur les chapeaux de roues pour Lazare, un pilote qui a dominé en série Porsche Cup au Canada comme aux États-Unis et qui se retrouve cette année avec des volants titulaires en séries IMSA Continental Challenge et Weathertech, à bord respectivement de la McLaren 570S de l’équipe MIA, avec Chris Green comme équipier, et en série Weathertech à bord d’une Porsche GT3 de l’équipe Alegra Motorsport où il joue pour la victoire.

Bruno Spengler

Le pilote officiel BMW en série DTM faisait partie de l’armada de BMW M6 officielle et assistée qui se présentait à Daytona avec des voitures neuves en 2017 et sur lesquelles un déverminage exhaustif avait tenu l’équipe occupée tout l’hiver. Malheureusement, la M6 ne pouvait tenir de rythme contre la concurrence en classe GTLM devant les voitures officielles Ford, Corvette, Ferrari et Aston-Martin. Les organisateurs de la série travaillent à égaliser les performances des diverses machines en piste, alors que les équipes jouent à cache-cache et ne montrent vraiment leur jeu qu’en toute fin de course.

On peut croire que BMW n’a pas gagné à ce petit jeu. À la clé, la M6 pilotée par Spengler a terminé 8e en classe GT Le Mans (GTLM). On attend plus pour les 12 heures de Sebring en mars.

Raphaël Lessard et Martin Latulippe : SpeedFest 200 en Géorgie

Ces deux Beaucerons ont fait le déplacement vers le sud de la Géorgie afin de lancer leurs saisons respectives lors des 200 tours de la Champion Racing Association (CRA) sur l’ovale du « Watermelon Capital Speedway. »

Des problèmes de suspension arrière lors de la qualification du samedi ont relégué le jeune Lessard au 22e rang pour le départ, sur une grille qui comptait 29 partants. Lors de la course tenue le dimanche, tout semblait rentré dans l’ordre alors que le jeune pilote profitait de pouvoir doubler à l’extérieur pour remonter presque facilement le peloton vers une 10e place à la mi-course.

Mais le démon mécanique n’avait pas fini son œuvre. Le retour des problèmes à l’arrière mit fin à la remontée magique, laissant Raphaël toucher à la 8e place avant de le laisser retomber au 10e rang en fin de course, aux prix d’un pilotage défensif des plus intelligents en fin de course.

Ce n’est que partie remise, alors que Raphaël participera au Rattler 250 de la série SSS du 16 au 19 mars prochains, au South Alabama Speedway. Entre temps, le Beauceron reviendra au Québec pour « voir la neige. »

Parti 14e, Martin Latulippe s’est retrouvé 17e au départ. Il a su se maintenir dans le top 20 tout au long de la course, avant de devoir renter aux puits au 182e tour et ne plus en ressortir, le laissant 17e au final.

Kami Laliberté – Formula Toyota New Zealand

Kami Laliberté a connu un bon week-end lors des trois courses disputées le weekend passé sur le tracé de Hampton Downs en Nouvelle-Zélande, un circuit sinueux de 2,63 kilomètres, dans le cadre de la série « Castrol Toyota Racing. »

Parti 8e et arrivé 7e le samedi, Kami sentait de mieux en mieux la piste et la voiture et en voulait plus pour les deux courses du dimanche.

Un 6e bien méritée le dimanche matin justifiait ses expectatives : « Ce fut une belle course avec de belles batailles. J’avais de bonnes pointes de vitesse et de bons temps, et j’ai bien défendu ma position. Parti 7e, j’ai remonté d’une place avant d’être dépassé et de la reprendre, puis terminer 6e » se réjouissait alors Kami, avant de préparer sa dernière course en après-midi.

Parti 7e pour la finale de dimanche après-midi, Kami se glissait d’entrée de jeu au 6e rang, puis au 5e à la suite d’un incident devant lui. Reparti 5e après l’interruption de la course, Kami a su y demeurer jusqu’au dernier tour alors qu’un autre pilote devant lui sortit de piste, laissant Kami 4e au final, et ce malgré une jante brisée.

C’était trop espérer, car après deux heures de délibérations, les commissaires lui imposaient une pénalité de trente secondes pour avoir été impliqués dans un accrochage avec le meneur du championnat, la recrue Richard Verschoor. Laliberté a donc été relégué au 15e rang et a perdu une place au championnat, passant de 8e à 9e.

Le Québécois aura l’occasion d’oublier cette déception dès ce prochain week-end alors qu’il disputera le 4e et avant-dernier rendez-vous du championnat néo-zélandais au « Bruce McLaren Motorsport Park », un tracé long de 3,5 kilomètres portant le nom de cette légende du sport motorisé.

Kuno Wittmer

Équipier sur la BMW M6 GTLM officielle no 24, Kuno Wittmer a vécu la frustration suprême lors de la course : ne jamais prendre le volant à la suite d’un bris mécanique terminal lors du tout premier relai. Une défaillance de la boîte après seulement 14 tours de piste a forcé l’équipe à retirer la voiture. Vivement Sebring.