Autant la victoire de Bradley Wiggins était prévisible avant même le premier coup de pédale, autant derrière, il y a des surprises, comme toujours.

D'abord, l'incapacité de Cadel Evans à remplir le rôle de principal adversaire, au point de terminer derrière son jeune coéquipier Van Garderen, parlant de surprise. Le maillot blanc, meilleur jeune, a de la belle compagnie au sein du top dix final en Thibault Pinot, benjamin du Tour, dixième à Paris et vainqueur d'étape par surcroît. C'est fou ce que l'on peut accomplir avec deux bonnes jambes et une volonté de fer.

Parlez-en à Voeckler, qui entreprenait ce Tour avec un genou blessé, et en sort avec deux autres victoires d'étapes et le maillot à pois de meilleur grimpeur.

Pierre Rolland, vainqueur solitaire à La Toussuire, huitième au classement d'un Tour comptant 100 kilomètres contre-la-montre, voilà un autre résultat épatant.

Par ailleurs, je ne crois pas que l'on doive se surprendre des trois étapes et du maillot vert de Sagan, 22 ans, dont l'insatiable soif de victoires et l'énorme talent sont en progression constante depuis 2010.

Un être cher nous aura manqué, Ryder Hesjedal, mais on n'aura pas le temps de le regretter.

Le Tour n'est plus, vive les Jeux!