L’anxiété de performance, ça ne s’applique pas seulement aux athlètes! Bien au contraire, tout le monde en vit et à tous les jours. Que ce soit une entrevue, un discours, une présentation de vente ou un enseignant devant ses élèves, le stress de performer fait maintenant partie de notre quotidien et ce, de plus en plus jeune.

 

Après avoir discuté du sujet avec Jean-François Ménard lors d’une baladodiffusion pour la section En Forme, il était évident que le propos était idéal pour la journée « Bell Cause pour la cause » au profit de la santé mentale.  Préparateur mental, conférencier et auteur du livre « L’Olympien au bureau », Jean-François nous a aidé à démystifier l’anxiété et à mieux comprendre nos émotions, ce qui a pour effet de mieux contrôler notre état d’esprit. 

 

L’anxiété de performance se traduit différemment selon l’individu et l’intensité du stress auquel il est soumis. La plupart des gens se reconnaîtront lorsqu’on parle du ‘’p’tit hamster’’ qui tourne sans arrêt dans la tête! D’autres personnes auront plutôt des sueurs, tremblements ou figeront lorsqu’il sera temps de performer.

 

N’oublions pas que le stress et la fatigue alimentent et influencent beaucoup l’anxiété de performance. Une mauvaise nuit avant le « jour J »n’aidera définitivement pas à se sentir à son meilleur le lendemain ! De plus, une bonne préparation diminue considérablement le stress lié à une performance. Nous avons tous souvenir d’être prêt à un examen versus un autre où nous n’étions pas bien préparé. Rappelez-vous dans quel état vous étiez à l’époque et constaterez qu’une bonne préparation donne énormément de confiance en soi. 

 

Pour diminuer l’anxiété de performance et faire en sorte qu’elle se traduise par un stress positif (comme l’excitation de performer), surveillez les messages internes que vous vous envoyez. Par exemple, si vous vous dites « Je dois performer », vous vous imposez une obligation plutôt qu’un défi intéressant à relever. Utilisez plutôt des mots comme « J’ai hâte de performer », ce qui indiquera à votre cerveau que l’expérience sera plaisante plutôt que négative. 

Terminons en mentionnant que le cerveau croit ce qu’il entend, notre discours interne aura donc un impact important sur notre façon d’être. Ce qu’on vit du point de vue émotionnel résulte directement de ce que l’on construit avec nos pensées. Faites des liens avec ce langage interne et les émotions que vous vivez, vous verrez à quel point ils sont directement liés! 

Pour plus de trucs et conseils sur le sujet, je vous invite à écouter la capsule en haut ainsi qu'à vous procurer le livre « L’Olympien au bureau » de Jean-François Ménard. À travers ses années d’expérience auprès des athlètes de haut niveau, il nous aide à appliquer plusieurs techniques au quotidien.