Carianne Meti est ce genre d’humain multi-tâches qui a la capacité de performer dans tout ce qu’elle entreprend.

 

La maman de deux jeunes enfants -de moins de 2 ans et demi -, athlète et entrepreneure a récemment accepté un poste d’adjointe au représentant de CrossFit au Canada, Paul Tremblay. Juste à nommer ses multiples titres, on est essoufflés!

 

En plus de mener son entreprise, Deka CrossFit à Blainville, elle a choisi de collaborer avec les autres propriétaires de centres affiliés au Québec et ainsi de rassembler la communauté. Elle qualifie cette relation de “gagnant-gagnant”. Il faut savoir que Deka avait pris la décision brièvement de se désaffilier de la marque CrossFit suite aux frasques de l’ex-président Greg Glassman, mais la nomination de Tremblay comme représentant au Canada, et les nouvelles valeurs mises en place par Eric Roza, l’auront convaincu de rester, et de travailler pour faire partie de la solution.

“Ce n’est pas tout le monde qui a la même réalité, mais au lieu d’être des compétiteurs, on pourra collaborer ensemble. La pandémie aura emmené ça de positif - on est plusieurs à se regrouper pour s’entraider, échanger des idées et des conseils financiers et organisationnels. On s’aide à survivre!” confie-t-elle, suite à la nouvelle fermeture des centres d’entraînements.

Nul besoin de dire que la dernière année aura été pour le moins catastrophique pour ces affiliés, qui n’ont pu opérer leurs entreprises que pour une durée de 14 semaines.

Lorsqu’on lui pose la question, c’est toujours l’aspect positif qui est mis en évidence.
“Je ne me suis jamais sentie aussi appuyée. La communauté à Deka est restée forte, même si c’était par des cours de groupe sur Zoom, et présentement à l’extérieur. Dans les 8 jours ou l’on a pu être ouverts, les témoignages de nos gens qui revenaient au gym m’ont frappé de plein fouet - ils avaient besoin de bouger. Ils ont tellement vu la différence sur leur santé, qu’ils le réalisent pleinement. Est-ce qu’on roule présentement sur l’or? Non! Mais l’ambiance est là et j’en suis tellement contente! J’ai beaucoup de gratitude envers la pandémie, maintenant, pour tous ces liens tissés serrés.”

 

 

En mission d’aider

 

Carianne, d’aussi loin qu’elle se souvienne, est une adepte de l’activité physique. Son parcours scolaire était teinté de concentrations sportives. Elle a par la suite débuté l’aérobie puisqu’elle aimait l’effet de groupe et l’ambiance des cours.

Bien qu’elle étudiait pour travailler dans le domaine de l’éducation, sa propension à enseigner aux autres de bouger l’a mené a l’extérieur du cadre scolaire. “J’ai refusé de me diriger vers l’éducation physique, parce que je ne voulais pas être limitée à un cadre d’apprentissage unique ou on sacrifie l’activité physiqueMarcher mains au détriment de toutes les autres. Je crois que les enfants peuvent apprendre à leur rythme, que ça devienne naturel pour eux de bouger.”

C’est finalement au Carrefour Multisports de Laval que Carianne a débuté sa carrière de “coach” d’aérobie et de CrossFit… qu’elle a découvert par hasard, voulant simplement travailler son endurance musculaire tout en conservant l’ambiance des cours de groupe.

Mais c’est à ce moment, encadrée par des compétiteurs d’expérience comme James Thélémaque et Maxime Dufault, qu’elle se découvre un potentiel athlétique certain, qui le mènera jusqu’aux championnats régionaux en 2016, en tant que membre de l’équipe Deka.

À l’époque, l’entreprise Lululemon a décidé d’en faire une ambassadrice, et de la supporter dans ses objectifs sportifs. “Leur équipe est formidable! On partage les mêmes valeurs d’inclusion et d’acceptation. Elles m’ont beaucoup aidé à nommer mes objectifs à l’époque, et m’ont donné un support incroyable pour les atteindre”.

Et aujourd’hui, quels sont tes objectifs, Carianne?

 

“L’entraînement a reglé mon anxiété. Au lieu d’être médicamentée, je bouge et je fais bouger les autres. Moi, c’est ça, ma médication.”

 

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