Cette chronique, chers amis lecteurs, est ma première à titre de gars en vacances puisque la dixième saison du 5 à 7 s’est terminée le jeudi 8 juillet.

 

Une saison où rien ne fut ordinaire car en raison des nombreux bouleversements provoqués par la pandémie, mon collègue Yanick Bouchard et moi, flanqués de notre cinquantaine de collaborateurs, auront été en ondes sans arrêt pendant douze mois. Une rareté dans le monde de la télé. Je me promets donc de profiter à plein des prochaines semaines pour me reposer et, vous l’aurez deviné, courir !

 

Je profite également de cette première chronique de vacances estivales pour vous rappeler que même si les températures sont invitantes, que le soleil brille et que la lumière du jour semble éternelle, il faut tout de même être bien préparé pour courir en été. Je croise encore trop souvent des coureurs inexpérimentés qui croient tout savoir alors qu’ils commettent des erreurs au niveau de leur préparation et de la planification de leurs sorties de course. Ça vaut donc la peine de rappeler quelques règles élémentaires de base.

 

La première chose à savoir est qu’il faut être parfaitement hydraté en été. J’insiste ! C’est la saison où les chaleurs sont les plus élevées et il peut être hasardeux, voire dangereux, de partir en plein soleil et dans une humidité élevée sans avoir bu.  Même lors de courtes sorties, assurez-vous d’avoir une solution pour boire quelques gorgées d’eau. Et si vous courez longtemps, apportez avec vous une gourde et optez pour des boissons contenant desCourir l'été électrolytes et du sodium. Pas besoin de boissons sucrées. Vous pouvez aussi jumeler à cela des gels liquides. Personnellement, j’utilise les gels à l’érable québécois BRIX depuis quelques années et c’est juste parfait.

 

Soyez prévoyant ! L’application météo qui se trouve sur vos cellulaires ou tablettes doit servir. Jetez-y un coup d’œil pour connaitre les prévisions. Si on annonce une journée caniculaire, alors allez courir tôt le matin lorsque que le mercure et le beau soleil n’ont pas encore eu le temps de grimper à leur maximum. Vous pouvez également y aller en soirée, mais cela risque tout de même d’être très chaud puisque le soleil se couche tard et que le sol se dégorge de toute la chaleur accumulée pendant la journée. Il suffit de courir sur de l’asphalte pour s’en convaincre.

 

Les lieux ombragés sont à privilégier. Si vous pouvez courir en forêt, sur de beaux sentiers, c’est encore mieux. L’air y est plus frais. Profitez de ces endroits pour faire vos longues sorties de la semaine.

 

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que c’est le soleil qui est l’unique responsable de la chaleur. Parfois, il se cache derrière des nuages et parfois il s’exhibe bien seul dans un ciel bleu. Qu’il soit visible ou pas, il est un adversaire redoutable pour votre peau. Vous devez donc absolument vous protéger en appliquant un écran solaire de qualité dont la liste d’ingrédients ne contient aucuns produits nocifs. Il existe également une gamme impressionnante de vêtements UV qui pourront également vous protéger des rayons solaires. Et n’oubliez pas vos yeux en portant des verres fumés avec des lentilles certifiées UV.

 

Si c’est bien d’être prévoyant, ce l’est encore plus d’être prudent ! Inutile de vous pousser à fond s’il fait très chaud. Vous devez ralentir le rythme. Vous avez l’habitude de courir à 5 min/km, ce serait une idée sage de courir à 5 :15/km. La chaleur vous fera suer et votre rythme cardiaque augmentera pour garder un bon écoulement sanguin vers les muscles. Votre cœur travaillera doublement dans cette chaleur si vous vous obstinez à garder votre rythme habituel de course.

 

Basez-vous sur l’effort perçu plutôt que sur les données de distance et de vitesse qui apparaissent sur votre montre intelligente. En fait, la seule indication qui pourrait vous être utile est celle concernant votre pouls. Plusieurs montres les affichent. Fixez-vous donc une zone d’effort que vous ne pouvez pas dépasser.

 

Demeurez à l’écoute de votre corps et des signaux qu’il vous lance. Apprenez à ralentir pour éviter les dangereux coups de chaleur qui peuvent causer des dommages irréparables et vous mener tout droit à l’hôpital. Courir doit demeurer un plaisir, peu importe les conditions climatiques.

 

Je pars donc en vacances après cette belle dixième saison du 5 à 7. Je profite de cette tribune pour remercier tous les fidèles téléspectateurs qui nous ont suivi lors de cette année pandémique. Je continuerai toutefois à publier régulièrement des chroniques sur la course à pied.

 

À très bientôt et bonne course!

 

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