Amis lecteurs, je vous propose un court texte cette semaine pour revenir sur une belle expérience de course que je viens tout juste de vivre. 

 

J’ai participé aujourd’hui (14 septembre) à la quatrième édition du Défi 350 de La Prairie, sur la Rive-Sud de Montréal. Près de 500 participants s’étaient donné rendez-vous au parc du Bassin-de-La Prairie, en bordure du fleuve Saint-Laurent. Pour une deuxième année consécutive, j’avais accepté l’invitation des organisateurs pour agir à titre d’ambassadeur de l’événement. 

 

Je n’avais pas été difficile à convaincre puisque j’étais tombé en amour avec cette épreuve lors de ma première expérience en 2018. Moi qui suis habitué de jeter de fréquents coups d’œil à ma montre pour voir si je garde le bon rythme, j’avais rapidement compris que c’était inutile dans une course à obstacles.

 

Ce type de course séduit de plus en plus d’amateurs au Québec en raison de son aspect à la fois ludique et compétitif. Désireux d’essayer quelque chose de différent, des milliers d’inscrits n’hésitent pas à se jeter au sol, escalader des murs ou soulever des charges. Le nombre d’obstacles à braver n’a d’égal que leur originalité.

 

C’est un peu tout cela qu’on retrouvait au Défi 350, mais avec un ajout de taille. De la boue! Beaucoup de boue!

 

Un soulier de Frédéric Plante plein de boueJ’aurais bien aimé joindre de nombreuses photos au texte de cette chronique pour vous donner un aperçu des 25 obstacles que le parcours de 5 kilomètres (le double pour celui de 10 kilomètres) réservait aux participants. Mais impossible de courir avec mon téléphone cellulaire à la main et risquer de l’échapper dans les mares de boue artificiellement créées et judicieusement positionnées par les organisateurs tout au long du parcours. Mais bon, vous voyez tout de même sur la photo qui coiffe cet article à quoi je ressemblais à la fin. J’étais sale! La photo de mes chaussures à l’arrivée se lasse également de commentaires. 

 

Question de partager mon plaisir, j’ai couru avec mon épouse, mes trois enfants (19, 17 et 15 ans) et deux amis. Étant tous de forces et de conditions physiques inégales, nous avions donc décidé de prendre notre temps et d’apprécier l’expérience. 

 

L’instigateur du Défi 350 et coordonateur aux activités de loisir de la ville de La Prairie, Frédérik Pépin, n’avait rien lésiné pour proposer des obstacles spectaculaires. Après un premier kilomètre tranquille qui laissait présager une course facile, les choses se sont corsées. 

 

Mon premier réflexe fut d’essayer d’éviter la boue, pour ne pas salir mes chaussures. Puis, une fois celles-ci totalement souillées, j’ai tenté de garder mes jambes propres, mais peine perdue. Au final, j’anticipais avec joie les derniers obstacles qui nous obligeaient à littéralement plonger dans un bain de boue.

 

Est-ce que que je vous recommande d’essayer cela? Absolument! J’ai déjà hâte à la cinquième édition. Entretemps, au moment où j’écris ces lignes, je me concentre sur deux choses.

 

D’abord, poursuivre ma préparation pour La Course du P’tit frais du 28 septembre prochain à Saint-Guillaume. Une course participative sans chronométrage officiel et sans podium. Je vous en reparlerai.

 

Ensuite, me trouver une douche pour retirer cette boue séchée sur mon corps!