Petite escapade à Québec ces derniers jours. J’adore cette ville. Elle me permet de me rappeler un tas de souvenirs, de beaux moments, bien entendu, la plupart reliés à la course à pied.

 

Pour le plaisir, en me promenant dans les rues, je me suis donné une mission. J’ai confié à Pasquale que je me donnais comme défi de croiser une personne que je connaissais, juste pour agrémenter le moment.

 

Nous avons dépassé l’heure du souper et je n’ai toujours pas réussi. Je me dirige vers le stationnement j’ai garé mon auto. Je suis exactement devant le parlement lorsque je vois apparaître un jeune couple au loin dont l’une des deux figures me dit quelque chose.

 

La voilà ma connaissance, je l’ai trouvée, je viens de relever mon défi !

 

Il s’agit de Pierre-Olivier Jacques, un jeune médecin de la région de Québec que j’ai eu le plaisir de rencontrer chez-lui il y a quelques années pour une entrevue et qui tout comme moi, a réalisé 100 marathons jusqu’à présent.

 

Il est beaucoup plus jeune que moi, dans la trentaine et déjà, il a accompli quelque chose de merveilleux. J’en profite pour prendre de ses nouvelles. Comme la plupart des adeptes de la course à pied, la pandémie est venue perturber sa séquence.

 

DES BLESSURES

 

Toutefois, d’autres facteurs l’ont également désorienté. En premier lieu, il y a eu des malaises au tendon d’Achilles, des blessures qui tardent à guérir. Puis, il y a quelque temps, une indisposition à une hanche est apparue. Inutile de dire qu’il a dû faire une pause bien malgré lui afin de régler ces ennuis.

 

Or, il reste optimiste pour l’avenir. Sa jeunesse et son expérience acquise au cours des dernières années devraient lui servir de références pour les prochaines années. Il n’a pas l’intention d’arrêter et tout comme moi, c’est la distance de 42 km qui l’attire.

 

Nous étions heureux de nous revoir. À un certain moment, j’ai réalisé combien de kilomètres nous avions courus tous les deux et de son côté, un objectif de 100 marathons obtenu beaucoup plus rapidement que moi qui a dû prendre vingt années pour y parvenir.

 

Lors de ce séjour dans la vieille capitale, un autre souvenir m’est revenu en mémoire lorsque je me suis promené aux abords de l’hôtel Pur dans le quartier Saint-Roch. C’est à cet endroit que mon ami, le comédien Mario Saint-Amand avait logé lorsqu’il fut président honoraire du marathon de Québec.

 

MON GRAND AMI

 

Je me souviens très bien du moment où j’avais quitté l’hôtel avec lui. Il m’avait dit : « Viens avec moi, je vais te présenter un grand ami ». Nous étions entrés dans l’église située juste derrière l’hôtel. Quelques instants plus tard, il s’était mis à chanter. J’en avais des frissons. Puis, nous nous étions dirigés près de l’autel où se trouvait une statue du frère André. C’est lui qu’il voulait me présenter, me fournissant les raisons de son admiration et de sa reconnaissance envers ce personnage.

 

Après plusieurs mois reclus, ce périple est venu éveiller des moments mémorables de ma vie que je tenais à vous partager. La course à pied nous procure du bien-être mais elle sert également à écrire les pages du livre de notre vie.

 

Je suis revenu à la maison le cœur joyeux en espérant que les prochaines années me fourniront l’opportunité de fournir une suite à ce qui a déjà été réalisé.

 

Lors de ma dernière visite à Québec, je me suis rappelé de beaux souvenirs vécus en compagnie de mon ami Mario Saint-Amand.