« Dans la vie, on doit s’entourer de bonnes personnes et si je peux allumer des étincelles autour de moi, j’en serai très heureux ».

 

François Landry a fait parler de lui tout récemment. Sa présence au marathon de Chicago a ébloui de nombreux adeptes de la course à pied. Disons que suite à ses dernières performances, la reconnaissance de son talent lui est justement rendue.

 

Sous la tutelle de Dorys Langlois combiné à un talent à exploiter, il a terminé au premier rang dans la catégorie Master dans la ville des Vents avec un tempsLandry 3 de 2h32:45, (Peut-être un record du Québec, il doit être homologué par la Fédération d’athlétisme du Québec), terminant au 69e rang pour le classement général. « Je savais que mon niveau de préparation se retrouvait au maximum mais j’ai quand même été étonné du résultat », nous a-t-il confié, ajoutant sans hésitation qu’il croit dur comme fer qu’il peut faire mieux.

 

Éducateur spécialisé de formation, il a travaillé durant une quinzaine d’années au sein d’une école masculine alors que depuis trois ans, il se retrouve dans une école privée de filles pour le service aux élèves. Né à Coaticook le 13 mai 1976, il courait seulement son 8e marathon à Chicago.

 

« Durant les semaines précédentes, je courais tôt le matin afin de ne pas affecter ma routine familiale ainsi que mon emploi. Souvent, la température oscillait autour de 5 degrés et je portais une tuque ! À Chicago, le matin du marathon, il faisait déjà 22 degrés Celsius et il ventait. Alors, si un jour, les étoiles s’alignent, je pense être en mesure de courir sous la barre des 2h30 », a-t-il formulé.

 

 

UN TEST COVID À 300$

 

On imagine que ce voyage en avion fut toute une aventure considérant la pandémie. À l’origine, cette participation devait se faire l’an dernier avec les Road Dogs, son petit groupe dans lequel Landry 6on retrouve cinq de ses amis. « Ces gars-là m’ont élevé dans ce milieu, ils sont comme mes frères d’arme. Un seul d’eux m’a suivi cette année, Jocelyn Normandin. Honnêtement, j’hésitais mais ma blonde a insisté pour que j’aille. »

 

Le simple test de dépistage pour la Covid lui a coûté 300$ !

 

Alors qu’il est âgé de 39 ans, un élève de son ancienne école lui demande de joindre un groupe afin de courir pour le plaisir. Il accepte. Depuis, il lui est impossible de décrocher. « J’adore m’entraîner et j’ai toujours été un gars compétitif ».

 

L’entraide en groupe l’inspire. « Ce mode de vie me permet d’être une meilleure personne. Je dois toujours garder en tête de conserver un bon équilibre car j’ai des responsabilités et je ne dois en aucun temps les négliger », de dire celui qui fait 5’9’’ et ne pèse que 127 lb.

 

 

LE RECORD DE GARNIER TOMBE

 

François sent que les gens l’encouragent autour de lui. Son épouse Sandra Hallé, une adepte de la randonnée ainsi que ses deux filles, Marité, 17 ans et Flora, 15 ans l’appuient favorablement.

 

Il a de plus établi un nouveau record québécois sur la distance du 10 km en septembre dernier à l’université Laval, avec 32 minutes et 55 secondes, battant l’ancienne marque quiLandry 4 appartenait à Louis-Philippe Garnier avec 33 minutes et 40 secondes.

 

« C’est un homme incroyable qui possède une discipline et un éthique de travail exemplaires. C’est un phénomène et un sacré bon gars », m’a écrit l’un de ses amis, Étienne Boutin.

 

Au moment d’écrire ces lignes, François s’interrogeait toujours à savoir si son temps obtenu à Chicago ne représentait pas un record québécois sur marathon pour les 45 ans et plus.

 

Et s’il a dit qu’il peut faire mieux, ça promet !

 

 

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