Avant de parler de la fin, rappelons-nous de pourquoi cette aventure a commencé.

Le documentaire Netflix “The Game Changers”, produit par James Cameron et Pamela Anderson, a causé un tsunami de réactions dans le monde de l’entraînement lors de sa sortie en septembre. Loin de nous l’idée de faire le procès de ce documentaire, causant des réactions excessivement positives chez les véganes et leurs sympathisants, et beaucoup plus sceptiques de la part des gens de la “vieille école”, croyant qu’il est nécessaire de consommer des produits animaliers - viande, produits laitiers - afin de maintenir une performance sportive optimale.

Désirant aller au plus profond du sujet, l’équipe de RDS a décidé de lancer un cobaye - votre humble serviteur - dans l’arène et expérimenter l’alimentation végane, en documentant les résultats au niveau de la composition corporelle, santé générale, et performances sportives. Aidé des naturopathes Mathieu Bouchard et Jean-François Gaudreau, un plan nutritionnel a été bâti selon mes besoins, en plus du taux de gras corporel.

Plusieurs conclusions ont été tirées de cette expérience débutée le 1er janvier, que vous pourrez retrouver ici-même dans la section EN FORME.

En voici quelques-unes, résumées:

  • Il est facile de retrouver des protéines en adoptant un régime de vie végane.
  • Pour le quotidien, on a noté une hausse de l’énergie globale, et un mental plus aiguisé.
  • Une découverte de plusieurs sources de protéines différentes et délicieuses.
  • Par contre, les sources de protéines sont majoritairement transformées, contrairement aux produits animaux.
  • Les suppléments sont absolument nécessaires: acides aminés, supports digestifs, Oméga3 (EPA/DHA), magnésium, créatine, entre autres.
  • Une perte d’endurance musculaire et perte de force brute ont été observées, mais l’endurance cardiovasculaire allait très bien.
  • J’ai perdu de la masse grasse, augmenté la masse musculaire, en plus de perdre quelques livres au passage.

 

Conclusion

 

Cette expérience m’aura emmené beaucoup - découvrir notamment combien délicieuse et nutritive l’alimentation végane peut être, en plus de me lancer des signaux clairs: la clé se situe dans la variété, ne pas consommer de produits animaux de rend pas nécessairement faible et le soya ne brûle pas la masse musculaire.

 

Bien que beaucoup de positivisme soit sorti de cette expérience, j’ai du y mettre fin après 6 semaines. Les derniers 7 jours ont été particulièrement difficiles - le système digestif cessant de coopérer, et une baisse d’énergie flagrante a également été observée.

La théorie la plus simple qui a pu être élaborée est la suivante: bien qu’il soit très facile de retrouver de la protéine végane de façon variée, plusieurs sources découlent du soya dans différentes formes: tofu, tempeh, edamame, fèves de soya noir, ou poudre de protéine.
En faisant quelques calculs, il est donc quasi-impossible d’éviter de consommer du soya dans une forme ou une autre lors d’une journée.

Dans mon cas, pour atteindre le nombre de grammes de protéines (180 grammes) quotidiennement afin de rester en réponse anabolique, j’ai du consommer du soya entre 1 et 3 fois par jours, en variant les formes, durant 6 semaines.
Résultat: intolérance certaine.

Depuis, j’ai réintroduit tranquillement les oeufs et le fromage. Le poisson suivra, suivi d’autres produits animaux. Instantanément, j’ai pu sentir un regain d’énergie, comme si mon corps demandait ces nutriments.

Notons que ceci est une expérience qui reste bien personnelle.

Chaque humain connait son corps et est en mesure de se nourrir de façon optimale. S’agit d’avoir la bonne équipe autour de soi, et d’être à l’écoute des messages que son corps envoie.

 

Voici une baladodiffusion complète sur le sujet :