Vous avez suivi votre entraînement à la lettre. Vous êtes prêt. Et paf ! Arrive l’imprévu pour contrer votre longue distance.

Honnêtement, il faisait trop chaud pour courir un marathon dimanche dernier. J’ai couru celui de Drummondville et dans de telles circonstances, quand il fait plus de 30 degrés Celsius, on ne doit prendre aucun risque inutile.

Avec sept kilomètres à faire, j’ai donc alterné la course et la marche pour permettre à mon corps de bien récupérer, tout en prenant bien soin de boireDrummond #14 régulièrement.

On s’interroge de plus en plus sur divers facettes de la course à pied ce qui donne parfois d’intéressantes informations pour les adeptes de cette discipline.

Récemment, un article a été publié suite à l’interrogation d’un participant à une épreuve de 10 km. Il se demandait combien des 50 meilleurs coureurs avaient pris de l'eau au poste de ravitaillement situé aux alentours du 8 km. Son ami qui travaillait à cette station d'eau lui a confirmé qu’il n’y avait eu aucun preneur. 

Les organisateurs doivent planifier des stations d'eau, mais si les coureurs les plus rapides ne s'arrêtent pas pour prendre de l'eau dans une course courte, on peut se demander s’il existe un avantage ?

De nombreux coureurs utilisent de l'eau ou des boissons énergisantes pendant leur entraînement ou leur course, mais cela n'est vraiment nécessaire que si vous êtes complètement déshydraté ou si votre course dure plus d'une heure.

 

S’HYDRATER AVANT LA COURSE

Si vous vous hydratez la veille et le matin de votre course, vous n'aurez probablement pas besoin d'eau pour la traverser. Selon une étude publiée dans la revue Medecine & Science in Sports and Exercice, les coureurs transpirent en moyenne 46 % de leur consommation totale de liquide pendant un 10 km ; cela signifie qu'ils profitent toujours de 54 % de leur apport en liquide. Les coureurs expérimentés qui auront pris les moyens nécessaires pour bien s’hydrater avant la course sauteront la station d'eau pour gagner du temps. 

Les coureurs en queue de peloton, qui sont là plus longtemps, sont plus susceptibles d'avoir besoin de boire pendant la course. Ils peuvent également être moins expérimentés pour absorber des liquides avant et pendant une course.

Bien entendu, lorsque le climat est vraiment très chaud, ces ravitaillements deviennent pratiquement indispensables pour la plupart. 

 

L’EXPÉRIENCE FAIT LA DIFFÉRENCE

Il est possible de boire trop d'eau; c'est ce qu'on appelle l'hyponatrémie, et cela entraîne une dilution de votre sang à cause d'une trop grande quantité d'eau et d'un manque de sodium. Cette situation peut être très grave, voire mortel. Donc, buvez pendant une course si vous avez soif et hydratez-vous lorsque vous Drummond 7avez terminé, mais vous ne devez pas vous sentir obligé de boire à chaque point d'eau.

On comprend que de telles informations s’adressent particulièrement aux profanes, ceux et celles qui n’ont jamais expérimenté le comportement de leur corps à différentes températures.

Après avoir brisé la glace, vous pourrez réagir en conséquence car il faut bien comprendre que chaque être humain est différent.

Pour un marathon, ne prenez aucun risque quand il fait chaud et humide comme dimanche dernier. Il faut croire que tous les participants ont fait preuve de dosage à Drummondville puisqu’aucun incident malheureux n’a été signalé.

Et dire que le lendemain, j’ai gelé toute la journée.

 

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