Je n’aurai pas le choix.

 

J’aurais bien aimé reprendre le collier au Québec, courir mon prochain marathon à la maison, entouré des miens mais tout indique que je devrai me taper un voyage au pays de l’Oncle Sam.

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Avec le début des assouplissements aux frontières chez nos voisins du Sud, j’ai commencé à regarder les possibilités qui pouvaient s’offrir. Je vis d’espoir. Je ne cherche pas un gros événement. L’important sera de courir avec d’autres personnes, ressentir les effets positifs qu’englobe une organisation.

 

Il faut comprendre que présentement, rien n’est assuré. Voilà pourquoi, je reste prudent et je ne suis inscrit à aucun marathon parmi ceux que j’ai pu repérer. Même si ceux-ci présentent déjà une ouverture pour les inscriptions, pas question d’entreprendre de telles démarches. De toute façon, ces marathons se retrouvent dans les mois de septembre et octobre, ce qui me laisse amplement le temps de poser ma candidature.

 

Comme je l’avais déjà écrit après mon 100e, pas question pour moi de participer à nouveau à un parcours que j’ai déjà couru. Je veux du changement et là, je parle bien entendu de marathons en dehors du Québec car j’en totalise tout de même quarante aux États-Unis jusqu’à présent.

 

 

TROIS PETITES VILLES

 

Alors, j’en ai sélectionné trois qui ne sont pas trop loin du Québec, qui semblent très bien planifiés et cela même si l’on parle de petites organisations En passant, ne vous fiez jamais à l’ampleur de l’événement. Parfois, vous pouvez être surpris des villes qui ne donnent pas l’impression d’être intéressantes.

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Le premier est prévu le 19 septembre dans la ville de Caribou dans l’état du Maine, le second, le 26 septembre à Keene au New-Hampshire et finalement, le 3e, à Bristol, également dans le New-Hampshire, le 2 octobre. Vous devinerez que je devrai en choisir un parmi eux car il n’est pas question de m’emballer.

 

Les trois endroits représentent des voyages qui tournent aux alentours de cinq à six heures, ce qui s’avère raisonnable dans les circonstances. Considérant que je recevrai ma deuxième dose le 1er juillet, tout devrait être sécuritaire pour moi, en autant que les autorités gouvernementales permettent d’atteindre les États-Unis.

 

 

PINCEMENT AU COEUR

 

Avec toutes ces annulations au Québec, nous sommes un peu poussés vers les Américains si nous désirons prendre part à un marathon officiel. Je trouve regrettable d’être obligé d’agir de la sorte.

 

Je suis confiant de pouvoir courir un marathon cet automne etUSA 3 cet aspect me réjouit énormément. Deux pays, deux façons de penser. Il en est ainsi et il ne sert à rien d’essayer de comprendre, surtout quand nous considérons notre impuissance dans le processus décisionnel.

 

Même avec un petit pincement au cœur, la frénésie sera au rendez-vous, je le sais, je le sens.

 

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