Quelle merveilleuse idée de choisir Alexandra Diaz et Charles Philibert-Thiboutot comme ambassadeurs de la 30e édition du Marathon Beneva de Montréal, prévue du 23 au 25 septembre prochain.

 

On parle d’un nouveau départ. Une mentalité différente, une approche modifiée qui permettra assurément à l’événement une relance tant attendue. Montréal se doit de rebondir pour la course à pied. Il faudra tourner définitivement la page sur les dernières éditions qui auront apporté son lot de critiques négatives.

 

Je me suis toujours fait un devoir de participer à cette compétition question d’encourager les organisateurs et aussi, je dois l’avouer, parce qu’il se déroule toutBenava 1 près de chez-moi. Alors, il faudra sauter dans l’aventure !

 

On connaît les prouesses de Charles, un coureur élite admiré de tous, celui qui nous représente le mieux sur la scène internationale depuis plusieurs années. Il mérite amplement cette reconnaissance.

 

Pour Alexandra, le choix est complètement différent. L’artiste qui court depuis une dizaine d’années est près du public et capable de convaincre la population en général de se dégourdir pour découvrir le goût de courir. Je l’écoutais en entrevue avec Patrice Lagaçé et je me suis aperçu que son attitude, sa philosophie et son approche avec la course à pied n’ont pas changé.

 

 

DES TUILES ROSES !

 

Je l’avais rencontrée il y a quelques années.

 

« J’adore manger des chips. D’ailleurs, ma thématique est la patate ! Ma mission est de décomplexer la population en rapport avec la course à pied. Je sais très bien qu’il faut se donner un objectif afin de régulariser son entraînement. De mon côté, j’ai décidé de courir le demi lors de ce week-end. »

 

Alexandra parle avec son cœur et elle a tellement raison. « Ce sport est un antidépresseur. J’ai des tuiles qui me tombent sur la tête mais elles sont roses. Le fait de courir ne m’empêchera pas de les éviter mais je serai en mesure de mieux les encaisser. Courir permet naturellement de résoudre les tracas dans nos vies. On ne regrettera jamais d’avoir mis les pieds dehors pour courir ».

 

Un parcours entièrement refait dont le départ sera donné à l’Espace 67 au parc Jean-Drapeau avec l’arrivée à l’Esplanade du Parc Olympique. Considérant le décès d’un participant en 2019, (j’avais couru le marathon en compagnie de mon ami Maxim Martin) on mettra l’accent sur la sécurité avec plus de 200 intervenants médicaux sur les lieux.

 

 

RETROUVER SA DIGNITÉ

 

Guidé par le président-directeur général Sébastien Arseneault, fils du fondateur Serge il y a 43 ans, je pense qu’il faut donner la chance au coureur pour repartir Diazà zéro. On sent nettement que les responsables veulent doter Montréal d’un marathon digne des grandes villes au monde.

 

Il serait intéressant de voir les adeptes de la course à pied du Québec adhérer aux distances de 1, 5, 10, 21 et 42 km qui seront proposées.

 

Déjà, je considère que le changement d’attitude permet de constater que l’organisation a fait et fera ses devoirs pour apporter un second souffle au Marathon Beneva de Montréal.

 

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