Comment dire ?

 

Par curiosité, je suis allé mettre mon grain de sel sur le calendrier des marathons disponibles pour cet automne.Virtuelle 2

 

Disons que la situation s’améliore. C’est positif.

 

Je me suis aperçu que certains événements ont été rayés du calendrier. Force est de constater que l’on parle d’endroits méconnus, des villes de moindre importance qui planifiaient des marathons pour les gens de leur patelin, particulièrement aux États-Unis.

 

Le solide existe toujours. Je dirais que plusieurs ont su traverser la tempête adéquatement. Bien entendu, on ignore les dommages causés car la plupart des organisations ont dû remonter la pente non sans ecchymoses.

 

À l’aube d’une 4e vague, il serait bien étonnant que celles-ci changent leur fusil d’épaule. Comme pour la plupart des domaines à travers le monde, personne n’est intéressé à régresser. On prendra les moyens pour s’ajuster tout en essayant de préserver l’essentiel.

 

 

LES COURSES VIRTUELLES

 

En scrutant quelques organisations, j’ai remarqué que l’on offrait encore au participant la méthode virtuelle et cela même si par exemple, un marathon, un demi ou un 5 km sont prévus sur les lieux. Je m’interroge sérieusement à savoir si cette alternative perdurera.

 

Virtuelle 1Cette façon de faire est apparue un peu avant la pandémie et connaissait un succès mitigé. On ouvrait la possibilité aux adeptes car certaines organisations avaient flairé le moyen d’élargir la participation des gens qui pour des raisons personnelles, refusaient de se présenter à un fil de départ. Avec le temps, les mois, les années, il se pourrait fort bien que les invitations virtuelles s’effacent du programme. Par contre, il ne faut jamais perdre de vue que l’essentiel pour une organisation est de tenter d’augmenter ses profits.

 

Éventuellement, si l’on constate que la participation aux courses virtuelles décline en popularité, alors, elles pourraient disparaître. Pour le moment, la plupart des coureurs ne veulent plus rien savoir de la méthode virtuelle. Est-ce que cette tendance se maintiendra ?

 

On remarque une grande différence d’attitude entre nos voisins du Sud et le Canada. Disons qu’aux États-Unis, on y va à fond la caisse contrairement au Canada et au Québec où on semble plus frileux, plus prudent.

 

 

S’AJUSTER

 

La disparition de certaines courses devenait prévisible partout sur la planète. Les plus fragiles n’existent plus. Il ne reste que celles qui bénéficiaient de reins solides pour contrer cette pandémie.Virtuelle

 

Maintenant, on doit regarder droit devant et tenter le plus possible de vivre avec ce virus. Aux organisations de faire en sorte de tâter le pouls au fur et à mesure que la situation évoluera mais en continuant d’offrir les courses en présence.

 

D’ailleurs, au Québec, c’est déjà commencé et ça va continuer.  Maintenant que l’on a emboîté le pas, plus question d’un retour en arrière. Comme disent les experts, il y a des limites à confiner les gens.

 

Qu’en pensez-vous ?

 

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