Moment de réjouissances, de rencontres avec des gens que nous croisons occasionnellement. Vous savez, l’hiver fut pénible à traverser pour nous, les coureurs.

Vous vous rappelez, n’est-ce pas ? Les noces, ça vous dit quelque chose ?

Depuis longtemps, je compare le salon de la course à pied et maintenant du triathlon, à ce style de cérémonie, qui avouons-le, nous plaît grandement.

Coutume établie lors du fameux « Boum » de la course à pied,  ce week-end semble paver le chemin à l’arrivée du printemps, à la hausse de la température, au changement d’heure, bref, à des jours meilleurs.

Alors, le sourire revient sur les visages et quoi de mieux qu’un événement rassembleur pour célébrer cette relance?

On le sait, la course à pied se veut un sport individuel, sauf qu’il n’y a pas plus « mémère » que les adeptes de la course à pied. Et je m’inclus avec plaisir dans ce lot. Voilà pourquoi je respecte la coutume et me fais un devoir de visiter le Palais des Congrès de Montréal à chaque année.

J’aime voir le monde, jaser de ma passion. L’existence du salon importe et les coureurs se doivent de l’alimenter, Salon de la course #2de le supporter. Faut croire que jusqu’à présent, ils remplissent cette mission. Sa popularité dépend d’un tas de facteurs. La température à l’extérieur, le coût d’entrée, les conférenciers invités, les exposants, bref, on parle d’une orchestration synchronisée presqu’au quart de tour.

Les visages heureux se croisaient lors de ma visite samedi. Dehors, le soleil radieux nous fournissait l’énergie nécessaire que nous attendons depuis belle lurette. Et on le sentait dans le faciès des visiteurs.

Moi qui s’entraîne tout l’hiver en solitaire dans les coins retirés de mon patelin, et je suis persuadé que je ne suis pas le seul à me retrouver dans cette situation, j’accueillais les regards avec chaleur, réconfort.

Les organisations annoncent leur programme, certaines boutiques font la démonstration de leurs produits, des compagnies spécialisées dans le domaine renseignent les coureurs, tout pour se refaire une beauté, tant sur le plan matériel que mental.

On dira ce que l’on voudra, ce salon possède sa raison d’être, il est devenu nécessaire. On l’attend, on l’espère, on le désire.

Salon #3Bien que la popularité de l’église ait énormément écopé au cours des dernières années et que les gens se marient de moins en moins, les noces s’accrochent comme si, sans ne se douter de rien, nous apprécions ce qu’elles nous procurent.

Deux éléments ont retenu mon attention, l’apparition des souliers de la compagnie ON qui semblent faire un tabac ainsi que la venue d’un nouveau marathon, celui de Granby, gracieuseté des Courses Thématiques.

Le passionné s’y retrouve car il y ressent cet état de grâce. Les critiques se feront sentir et cela même s’il n’y a plus personne sur le perron de l’église !